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Le Maroc, objet de toutes les attentions 
Actuel n°86, samedi 19 mars 2011
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Les entreprises françaises, nombreuses dans le Royaume, portent un regard contrastĂ© sur les Ă©vĂ©nements actuels et leur Ă©ventuel impact. Premier secteur affecté : le tourisme.


***

Quelles peuvent ĂȘtre, pour les milieux d’affaires français, les consĂ©quences du « printemps marocain » ? La question mĂ©rite d’ĂȘtre posĂ©e.

Elle fera mĂȘme l’objet d’un rendez-vous exceptionnel le 23 mars prochain Ă  Paris, sous l’égide du Club d’affaires France-Maroc, avec la participation exceptionnelle de six ministres devant un parterre de quelque 700 chefs d’entreprises, Ă  l’invitation du Medef.

La France, faut-il le rappeler, est notre premier partenaire. La quasi-totalitĂ© des entreprises du CAC 40, l’indice de la Bourse de Paris, est prĂ©sente sur place.

Une myriade de PME françaises a une activité dans le Royaume, sans compter les entrepreneurs français qui ont choisi le Maroc pour travailler et créer leur entreprise.

Les rĂ©servations sont Ă  l’arrĂȘt

Premiers touchĂ©s : les opĂ©rateurs touristiques. La chute des rĂ©servations, de -20 % Ă  -60 % selon les villes, est d’autant plus rude que les mois de janvier et fĂ©vrier ont Ă©tĂ© exceptionnels grĂące au report des voyageurs en partance pour la Tunisie ou l’Égypte « dĂ©routĂ©s » vers le Royaume chĂ©rifien.

RenĂ©-Marc Chikli, le prĂ©sident du CETO, le syndicat professionnel des tour-operateurs français, dĂ©plore l’amalgame que peuvent faire les clients entre les destinations d’une mĂȘme « rĂ©gion » soulignant que « mĂȘme la Turquie pĂątit des Ă©vĂ©nements de Tunisie ou d’Égypte alors qu’il ne s’y passe rien. Dans ce pays, les rĂ©servations sont Ă  l’arrĂȘt ! »

Les clients des packages all inclusive ne font pas la diffĂ©rence entre le Maroc ou la Tunisie dĂšs lors qu’il s’agit de passer quelques jours au soleil. Comme pour tous les vacanciers, la tranquillitĂ© est le souci numĂ©ro un avec la mĂ©tĂ©o.

Autre segment trĂšs touché : les dĂ©placements professionnels et l’incentive. « Il y a clairement une attente pour les congrĂšs et les conventions », souligne pour sa part Marc ThĂ©pot, vice prĂ©sident de Risma (Accor), car lĂ  aussi « les organisateurs font l’amalgame ».

Quant Ă  la clientĂšle individuelle, « elle est encore lĂ  mais on attend un impact sur les rĂ©servations de mai et juin en ce qui concerne Sofitel, soit 70 % de notre activité ». Peu liĂ© aux tour-operateurs et maĂźtrisant sa commercialisation en direct, Accor s’estime relativement Ă©pargnĂ© pour l’instant.

Matthieu Evrard, directeur du dĂ©veloppement international de Louvre HĂŽtels, qui exploite les cinq Golden Tulip au Maroc (230 millions de dirhams de CA en 2010 au Maroc), « constate depuis mars une chute assez prĂ©occupante de sa frĂ©quentation » d’autant plus qu’il « ignore combien de temps cela va durer ».

Le positionnement « tourisme d’affaires » de Golden Tulip l’expose plus que les autres au marasme actuel.

Impact sur les prospects seniors

Le secteur immobilier, dĂ©jĂ  en proie Ă  des ventes en baisse et des prix en stagnation, voire en recul, n’avait pas vraiment besoin d’une nouvelle avarie.

« C’est clair qu’il y a une inquiĂ©tude de la part des clients Ă©trangers, il ne faut pas le nier », souligne Jean-Robert Reznik, prĂ©sident de Samanah Management Tourisme, Ă  la tĂȘte du resort golfique Samanah de Marrakech (60 % du CA rĂ©alisĂ© auprĂšs des Ă©trangers), « alors mĂȘme que les ventes avaient bien repris en dĂ©but d’annĂ©e ».

Comme pour le tourisme, la mĂ©connaissance du pays joue son rĂŽle. Bruno Derville, le prĂ©sident des Senioriales, reconnaĂźt que « la situation a un impact sur les prospects seniors plus sensibles au climat Ă©conomique et psychologique que la moyenne, surtout s’il s’agit d’un achat immobilier Ă  l’étranger ».

L’enjeu est particuliĂšrement important pour les Senioriales qui ont choisi Marrakech pour leur premiĂšre implantation Ă  l’étranger. Le groupe lance la construction d’une centaine de logements « adaptĂ©s » au sein d’un vaste resort initiĂ© par Pierre & Vacances Center Parcs dĂ©nommĂ© l’Oasis de Noria.

ContactĂ©e par actuel, la direction de P&V ne souhaite d’ailleurs pas s’exprimer sur son projet marrakchi Ă  la lumiĂšre des Ă©vĂ©nements actuels.

Des industriels rassurés

Moins exposĂ©s, les industriels voient la situation avec un certain recul. Chez Alstom, la direction gĂ©nĂ©rale indique que l’entreprise n’est pas touchĂ©e (cf interview du PDG Thierry de Margerie) et qu’elle ne compte pas changer ses plans.

Safran, prĂ©sent au Maroc avec Aircelle, Snecma et Labinal, soit environ 1 500 salariĂ©s, ne voit pas en quoi la situation au Maroc pourrait donner lieu Ă  une quelconque communication.

Une prise de position qu’on retrouve aussi chez CFAO, trĂšs prĂ©sent notamment Ă  travers la distribution automobile et qui s’est mĂȘme renforcĂ© avec la prise de contrĂŽle de la distribution de Nissan dans le Royaume.

Selha, un Ă©quipementier aĂ©ronautique, voit au contraire dans le Maroc « un pays stable, avec des manifestations pacifiques et oĂč la royautĂ© n’est pas remise en cause », selon Christian Chesneau, le directeur commercial.

L’un des trois sites de production de l’entreprise bretonne se trouve Ă  Sidi MaĂąrouf oĂč elle emploie 230 salariĂ©s. Quant aux clients, « ce sont eux qui demandent une installation en zone low cost, ce qui leur garantit des tarifs plus compĂ©titifs qu’en Europe ».

Preuve de la confiance dans le pays, Selha confirme un développement de ses activités au Maroc dans les mois à venir.

« Le dĂ©veloppement Ă©conomique, social et politique, la rĂ©action rapide et posĂ©e du roi sont de nature Ă  nous donner confiance dans l’avenir », souligne Jean-Robert Reznik. L’homme d’affaires poursuit ses investissements Ă  travers deux programmes Ă  Bouznika Bay et Ă  Tanger.

Chez Accor, on se montre plutĂŽt rassurant sur le long terme, le secteur ayant traversĂ© de nombreuses crises telles que le 11-Septembre ou l’épidĂ©mie de SRAS tout en maintenant une croissance globale sur la dĂ©cennie.

Toutefois, des interrogations demeurent. Comment va se passer la saison estivale pour le tourisme ? « Sachant que le pic des rĂ©servations pour l’étĂ© se situe en avril et mai, il vaut mieux que le printemps se passe dans le calme, sinon les clients vont se tourner vers d’autres destinations », explique Vanguelis Panayotis, directeur du dĂ©veloppement du cabinet de conseil parisien MKG, spĂ©cialisĂ© dans le tourisme.

Selon Mohamed El Ouahdoudi, organisateur de salons professionnels (SICCAM, Convention France Maghreb
) et intermĂ©diaire pour des entreprises françaises voulant s’implanter dans le Royaume, « les sociĂ©tĂ©s reportent leur visite Ă  l’automne lorsqu’elles y verront plus clair ».

Pour lui, « il s’agit d’une ralentissement du fait de prospects ne connaissant pas le Maroc et faisant l’amalgame avec la rĂ©gion MENA dans son ensemble. » Louvre HĂŽtels « reste vigilant mais n’entend pas remettre en cause son programme d’ouverture de 20 hĂŽtels Ă©conomiques Campanile et PremiĂšre classe Ă  l’horizon 2016 ».

Maintenir la promotion de la destination

Pour lutter contre cette situation, quelles mesures prendre ? Pour RenĂ©-Marc Chikli, les tour-operateurs doivent mettre en avant les tĂ©moignages de clients qui passent leurs vacances au Maroc.

Jean-Robert Reznik souhaite que le pays relance une action du type « AnnĂ©e du Maroc » sur les diffĂ©rents marchĂ©s Ă©metteurs europĂ©ens, mais aussi auprĂšs des Russes ou des AmĂ©ricains, notamment les golfeurs. Selon lui, cela passe par une meilleure desserte aĂ©rienne directe du Maroc.

Louvre HĂŽtels estime de son cĂŽtĂ© qu’il faut maintenir « les efforts exceptionnels dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s en matiĂšre de promotion de la destination ». Preuve que le gouvernement prend la mesure de l’enjeu, Yassir Zenagui a fait une escale Ă  Paris dĂ©but mars en revenant du Salon mondial du tourisme de Berlin, le temps de rencontrer les professionnels du tourisme.

Un avant-goĂ»t  de la rĂ©union du 23 mars Ă  Paris, avec six ministres pour invitĂ©s. Objectif ? Rassurer les milieux Ă©conomiques français et prouver que le Maroc est plus que jamais le bon endroit pour investir.

Cyril Bonnel, Ă  Paris

Trois questions Ă ... Thierry de Margerie, PrĂ©sident d’Alstom Maroc

Quelle est votre réaction face aux mouvements de protestation au Maroc ?

Nous avons Ă©tĂ© impressionnĂ©s ces derniĂšres semaines par la vitalitĂ© d’une sociĂ©tĂ© marocaine en pleine Ă©volution, par l’esprit de responsabilitĂ© dont elle fait preuve, par la volontĂ© royale d’amplifier la modernisation du Royaume par des rĂ©formes trĂšs importantes, et par les tĂ©moignages de soutien au Maroc apportĂ©s du monde entier.

Rien de tout ceci ne pourrait nous faire douter que le modÚle de développement choisi par le Maroc ne soit maintenu.

Cette situation a-t-elle des conséquences sur votre activité ?

Notre activitĂ© ne devrait pas changer ; elle est bien en ligne avec la stratĂ©gie marocaine. Ă  ce jour, les besoins en matiĂšre d’énergie et de transports ne se sont pas inflĂ©chis. Au contraire.

Le Maroc qui a quadruplĂ©  en quelques annĂ©es le rythme de ses investissements publics, notamment dans des infrastructures contribuant Ă  un dĂ©veloppement durable, attend de ses fournisseurs qu’ils exĂ©cutent les missions qui leur ont Ă©tĂ© confiĂ©es.

Alstom Maroc participe au dĂ©veloppement des infrastructures marocaines et travaille dans le cadre d’un partenariat Ă  long terme, basĂ© sur la technologie et le dĂ©veloppement durable.

Cette stratĂ©gie ne change pas. Notre prĂ©occupation est de respecter nos engagements contractuels en aidant nos clients Ă  remplir leurs objectifs de performance Ă©conomiques et de qualitĂ© de service, ainsi que d’accompagner les projets futurs.

Comptez-vous poursuivre vos investissements au Maroc ?

La continuitĂ© de notre stratĂ©gie s’illustre de maniĂšre emblĂ©matique avec le partenariat qu’Alstom a signĂ© en janvier dernier avec les ministĂšres des Transports et de l’Industrie.

Ce partenariat renforce notre politique d’accompagnement du dĂ©veloppement des infrastructures du Maroc, en engageant notre entreprise pour les dix ans Ă  venir.

Nos Ă©quipes travaillent Ă  sa rĂ©alisation depuis le dĂ©but de l’annĂ©e pour que l’ensemble des actions prĂ©vues par la convention devienne pleinement opĂ©rationnel en 2012.

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