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RĂ©forme des retraites :  Ce n’est pas gagné !
actuel n°45, samedi 1 mai 2010
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Le rĂšglement de ce dossier Ă©pineux requiert une rĂ©elle volontĂ© politique. L’Etat sera tenu de mettre la main Ă  la poche quel que soit le scĂ©nario.


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Le projet de rĂ©forme des rĂ©gimes de retraites amorce un tournant dĂ©cisif. Les rĂ©sultats de l’étude rĂ©alisĂ©e par le cabinet Actuaria viennent de tomber. Ce chantier aura mobilisĂ© Ă©galement des Ă©quipes de toutes les caisses de retraite, des partenaires sociaux et de la direction des assurances et de la prĂ©voyance sociale (Daps), regroupĂ©es au sein de la Commission technique. C’est Ă  cette derniĂšre qu’il revient maintenant de lancer les dĂ©bats autour des diffĂ©rents scĂ©narii et rĂ©formes proposĂ©s par le consultant. Pour mĂ©moire, Actuaria a perçu, au titre de cette mission, 9 millions de dirhams. « A l’issue d’un travail de rĂ©flexion par la Commission technique, un rapport assorti de propositions de rĂ©formes sera soumis Ă  la Commission nationale », explique un membre. Toutefois, ajoute cette mĂȘme source, « la rĂ©flexion sera dĂ©veloppĂ©e soit Ă  partir du rapport proposĂ© par le consultant, soit en construisant un nouveau modĂšle inspirĂ© plus ou moins de ces propositions ».

Des conclusions controversées

Cependant, si toutes les parties s’accordent sur la nĂ©cessitĂ© de la rĂ©forme, il n’en est pas de mĂȘme pour le scĂ©nario Ă  retenir. C’est en tout cas ce que laissent supposer les premiĂšres rĂ©actions de certains reprĂ©sentants de centrales syndicales. En effet, Ă  peine le cabinet Actuaria a-t-il remis son rapport Ă  la Commission technique que des voix se sont dĂ©jĂ  Ă©levĂ©es pour en fustiger les conclusions proposĂ©es. Pour commencer, elles s’insurgent contre le ton adoptĂ© par l’Etat et son « discours alarmiste » sur l’urgence de la rĂ©forme, compte tenu de la situation critique des diffĂ©rentes caisses, certaines Ă©tant au bord de l’implosion. Diagnostic d’ailleurs confirmĂ© par le rapport du consultant français. « Si aujourd’hui les caisses de retraite sont en situation dĂ©ficitaire, c’est en grande partie Ă  cause de la gestion hasardeuse qui a prĂ©valu jusqu’à prĂ©sent et c’est Ă  l’Etat d’en assumer, seul, la responsabilité », fustige ce syndicaliste. Il pointe du doigt en particulier le cas de la CMR (Caisse marocaine des retraites) qui gĂšre les retraites des fonctionnaires et vit aujourd’hui une situation assez critique, avec un premier dĂ©ficit prĂ©vu dĂšs 2012 et l’épuisement de ses rĂ©serves Ă  l’horizon 2020. « Depuis des annĂ©es, l’Etat n’a pas versĂ© ses cotisations d’employeur Ă  cette caisse qui se trouve aujourd’hui au bord de l’implosion. Qu’il rĂšgle d’abord son passif avant de parler de rĂ©forme ! », tonne El Aziz Abdelkarim, reprĂ©sentant de la CDT au sein de la commission technique.

Une réforme qui lorgne les acquis sociaux

Avis soutenu par un expert de l’économie sociale qui prĂ©cise que l’Etat s’est contentĂ©, en tout et pour tout, de verser Ă  la CMR des subventions dites « d’équilibre ». MĂȘme son de cloche chez Larbi Habchi de la FDT qui estime que l’on ne peut prendre pour prĂ©texte la situation difficile des caisses pour imposer une rĂ©forme qui lorgne les acquis sociaux des salariĂ©s et leur droit Ă  une retraite dĂ©cente. « On demande trop de sacrifices aux travailleurs », se rĂ©volte El Aziz Abdelkarim en faisant allusion Ă  la rĂ©forme paramĂ©trique proposĂ©e par Actuaria pour parer au dĂ©ficit chronique des caisses. Le consultant propose, dans son scĂ©nario alternatif – qui semble recueillir l’adhĂ©sion de certains partenaires–, des ajustements Ă  la fois des taux de contribution des salariĂ©s, des pensions versĂ©es et de l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite. « Quel retraitĂ© accepterait de payer les erreurs de l’Etat en acceptant une pension plus faible, tout en souscrivant des cotisations plus Ă©levĂ©es ? », s’interroge le syndicaliste. A noter que la part des personnes ĂągĂ©es couvertes par un rĂ©gime de retraite demeure trĂšs faible, pas plus de 30 %, contre 80 % en Tunisie par exemple.

Dégradation du rapport démographique

Par ailleurs, le systĂšme n’étant pas universel, la plupart des personnes ĂągĂ©es, notamment les femmes au foyer, les chĂŽmeurs et tous ceux qui travaillent dans le secteur informel, ne peuvent prĂ©tendre Ă  une retraite. Autre donne Ă  prendre en compte : la dĂ©gradation du rapport dĂ©mographique. En effet, comme le souligne un expert, la population marocaine est jeune, mais la pyramide des Ăąges des salariĂ©s ressemble Ă  celle des pays industrialisĂ©s qui, comme le Maroc, sont confrontĂ©s Ă  des problĂšmes d’équilibre entre actifs et retraitĂ©s.

Quoi qu’il en soit, si le scĂ©nario alternatif Ă©tait retenu, le problĂšme serait Ă  moitiĂ© rĂ©solu. Encore faut-il que les dĂ©cideurs fassent preuve de volontĂ© politique pour boucler ce chantier dans un dĂ©lai maximum de deux ans.

Khadija El Hassani

L’AVIS DE ...

Khalid Cheddadi
« C’est le moment de sauter le pas »

Le scĂ©nario alternatif devrait placer la CIMR au cƓur du rĂ©gime complĂ©mentaire obligatoire du privĂ©. Point de vue de son prĂ©sident sur l’impact de la rĂ©forme.

Le challenge de la prochaine Ă©tape consistera Ă  convaincre l’ensemble des parties prenantes, tout en conservant l’équilibre entre compĂ©titivitĂ© Ă©conomique et financement des dĂ©ficits.

Le cabinet Actuaria vient de remettre son rapport. Quelle est votre analyse ?

KHALID CHEDDADI : Au dĂ©part, cinq scĂ©narii ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. Aucun ne rĂ©pondait aux besoins du marchĂ©. Le consultant nous a ensuite proposĂ© un scĂ©nario alternatif qui semble respecter le juste Ă©quilibre entre trois piliers : d’une part, le rĂ©gime de base et le rĂ©gime complĂ©mentaire obligatoire, gĂ©rĂ©s en rĂ©partition et d’autre part, le rĂ©gime facultatif gĂ©rĂ© par capitalisation. Ce schĂ©ma semble rĂ©pondre aux impĂ©ratifs de gĂ©nĂ©ralisation de la couverture et d’amĂ©lioration de la situation financiĂšre du systĂšme de retraite ainsi que sa pĂ©rennisation. MalgrĂ© les zones d’ombre, le travail accompli au Maroc et le projet de rĂ©forme qui se dessine sont jugĂ©s remarquables par les experts de l’AISS (Association internationale de sĂ©curitĂ© sociale), de la Banque mondiale et du consultant qui nous accompagne. 

Si ce scénario est retenu, quelles seront les retombées sur la CIMR ?

La premiĂšre consĂ©quence est la gĂ©nĂ©ralisation du rĂ©gime de la CIMR. Mais, pas sous sa forme actuelle. Aujourd’hui, il s’agit d’un rĂ©gime facultatif qui s’adresse Ă  une population relativement restreinte par rapport aux affiliĂ©s Ă  la CNSS. Nous couvrons Ă  peu prĂšs 260 000 personnes, contre plus de deux millions par la CNSS, soit un rapport de un Ă  huit et demain, nous aurons Ă  traiter une population plus large. Par ailleurs, aujourd’hui, les contributions sont calculĂ©es sur la totalitĂ© du salaire. Dans la solution proposĂ©e, elles le seront sur un salaire plafonnĂ© avec deux niveaux : 6 % pour la premiĂšre tranche et 13,80 % pour la seconde, qui sera plafonnĂ©e Ă  32 000 dirhams.

Quels sont les freins susceptibles d’en limiter la faisabilitĂ© ?

Les difficultĂ©s sont de diffĂ©rents ordres. D’abord, c’est le dĂ©sĂ©quilibre entre contributions et prestations qui Ă©tait Ă  l’origine des difficultĂ©s financiĂšres du systĂšme de retraite. Le consultant prĂ©conise donc une augmentation des contributions et une diminution des prestations. Il recommande Ă©galement l’augmentation de l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite pour attĂ©nuer le relĂšvement des contributions ou la rĂ©duction des prestations. A prĂ©sent, il faut convaincre les diffĂ©rentes parties et trouver le moyen de faire supporter ces niveaux de prestation Ă  l’économie marocaine et de financer les dĂ©ficits antĂ©rieurs.

Quels sont les impératifs de la CIMR ?

La CIMR gĂšre un rĂ©gime de retraite facultatif privĂ© qui a Ă©tĂ© construit par ses entreprises adhĂ©rentes et gĂ©rĂ© de façon responsable, ce qui lui confĂšre le statut du seul rĂ©gime pĂ©renne, aux dires mĂȘme des experts du cabinet Actuaria. Sa transformation en rĂ©gime obligatoire va induire un changement structurel, acceptable s’il sauvegarde son autonomie et ses Ă©quilibres financiers de long terme.

Quelles erreurs ne pas reproduire pour boucler ce chantier entamé en 2004 ?

Je ne pense pas que ce chantier ait traĂźnĂ©. Le dossier, trĂšs complexe, implique plusieurs intervenants. Il faut ĂȘtre pĂ©dagogue et Ă©viter la dĂ©magogie pour fĂ©dĂ©rer toutes les parties. La premiĂšre erreur serait de ne pas prendre de dĂ©cision et de traĂźner. Aujourd’hui, nous avons une opportunitĂ© dĂ©mographique avec une population plutĂŽt jeune. Notre pyramide des Ăąges n’est pas encore inversĂ©e, ce qui rendra la rĂ©forme utile socialement et moins coĂ»teuse financiĂšrement. Notre insuffisance de couverture peut s’avĂ©rer un avantage puisque nous sommes dans des systĂšmes de gestion par rĂ©partition. En effet, la population des actifs cotisants sera trĂšs importante alors que celle des retraitĂ©s sera nulle au dĂ©part avant de progresser lentement. Nous disposerons donc d’une manne financiĂšre importante qui peut servir au financement d’une partie des dettes antĂ©rieures. La seconde erreur serait de ne pas aller jusqu’au bout, sous prĂ©texte qu’une rĂ©forme systĂ©matique serait lourde de consĂ©quences au plan social et d’opter pour de petites rĂ©formes pour retarder l’échĂ©ance.

Propos recueillis par K. E. H.

Fouad Benseddik
« Tout est affaire de volontĂ© politique »

L’expert des questions sociales en entreprise propose un minimum vieillesse aux femmes au foyer et aux salariĂ©s de l’informel. Une mesure recommandĂ©e par l’Organisation internationale du Travail.

Fouad Benseddik est formel. La rĂ©forme de la retraite est avant tout une dĂ©cision d’ordre politique. Mais il ne manque pas d’exprimer son scepticisme.

Quel scénario est selon vous le plus indiqué ?

FOUAD BENSEDDIK : C’est dĂ©jĂ  bien de vouloir sortir de la situation actuelle. Mais sur ces affaires, la mĂ©thode conditionne l’action. Jusqu’ici, les dĂ©cisions ont souvent Ă©tĂ© prises sans vision Ă  long terme. RĂ©sultat : seuls les salariĂ©s solvables sont couverts par des rĂ©gimes non solidaires entre eux et donc plus coĂ»teux (CIMR, CNSS, RCAR, CMR). Unifier tous ces acteurs serait une idĂ©e rationnelle. Mais elle prendra du temps. IsolĂ©e, elle ne rĂ©soudrait que partiellement le problĂšme. Le paradoxe marocain est que la dĂ©mographie est jeune (70 % de la population a moins de 30 ans), tandis que les affiliĂ©s Ă  un rĂ©gime de retraite constituent une pyramide des Ăąges proche de celle des pays industrialisĂ©s. Ces derniers sont confrontĂ©s au dĂ©sĂ©quilibre entre actifs et retraitĂ©s.

Cette situation est liĂ©e Ă  la part prĂ©pondĂ©rante de l’informel et Ă  l’entrĂ©e de plus en plus tardive sur le marchĂ© du travail. De plus, une grosse partie de la population active, comme les salariĂ©s de l’artisanat ou de l’agriculture, est aujourd’hui dĂ©protĂ©gĂ©e. Tout comme les professions libĂ©rales qui n’ont aucune couverture organisĂ©e.

Un rĂ©gime de base unique gĂ©rĂ© par la CNSS et un rĂ©gime complĂ©mentaire bipolaire semblent favorisĂ©s. Qu’en pensez-vous ?

Avant de choisir l’organisme gestionnaire, le plus important est de dĂ©terminer le modĂšle d’assurance souhaitable. La CNSS est un acteur de rĂ©fĂ©rence du secteur privĂ©, et c’est aux partenaires sociaux qui la financent de dĂ©cider s’ils veulent mutualiser leurs ressources avec celles du secteur public. Attention aussi aux effets de taille. La CNSS gĂšre dĂ©jĂ  les allocations familiales, la maladie, le remplacement du salaire dans les situations de maladies et de maternitĂ©. Il faut instaurer des murailles Ă©tanches entre la trĂ©sorerie de toutes ces branches. Toutefois, l’option d’un rĂ©gime universel de base, obligatoire et gĂ©rĂ© par rĂ©partition est un modĂšle qui marche dans de nombreux pays. Ensuite, un deuxiĂšme pilier porterait sur un rĂ©gime complĂ©mentaire obligatoire dont il faudra dĂ©terminer le mode de gestion, par rĂ©partition ou capitalisation, mais qui soit paritaire. Un troisiĂšme pilier pourrait complĂ©ter ce dispositif, sous forme volontaire, individuelle par capitalisation.

Reste Ă  savoir si, parallĂšlement, le Maroc se dotera ou non d’un rĂ©gime d’appui aux personnes pauvres et ĂągĂ©es. Un rĂ©gime de pension est censĂ© protĂ©ger, ne serait-ce qu’un minimum, les personnes dĂ©pendantes. Il est possible de rĂ©pondre Ă  ce besoin, non par des prĂ©lĂšvements sur les salaires, mais par l’impĂŽt. Accorder un minimum vieillesse, par exemple 500 dirhams par mois, Ă  des mĂšres de plus de 60 ans qui n’ont aucun revenu, ou Ă  des hommes qui ont travaillĂ© toute leur vie dans l’informel, est une mesure d’équitĂ© rĂ©alisable. Elle est recommandĂ©e par l’Organisation internationale du Travail et expĂ©rimentĂ©e avec succĂšs dans des pays en dĂ©veloppement.

Quelles sont les erreurs à éviter pour accélérer le rythme de cette réforme en suspens depuis des années?

D’abord, mettre fin Ă  l’opacitĂ© des travaux et impliquer davantage les parties prenantes dont les intĂ©rĂȘts sont directement en jeu. Ensuite, ne plus donner l’illusion que la question est seulement d’ordre technique, car elle dĂ©coule autant des choix politiques.

Propos recueillis par Khadija El Hassani

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