EditoNouvelle GénérationDossierEconomiePolitiqueSociétéTendances & CulturePortraitBdVDiaporamaArchives
 
Follow actuel_maroc on Twitter
Follow actuel_maroc on Twitter
Danone prend le contrĂŽle de Centrale LaitiĂšre 
actuel n°148, vendredi 29 juin 2012
| More

SNI droit dans ses bottes dans l’exĂ©cution de son repositionnement annoncĂ© en mars 2010. Le leader mondial des produits frais s’engage Ă  dĂ©velopper sa filiale marocaine.


On imagine la satisfaction de Franck Riboud, prĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral de Danone, et fils d’Antoine qui fut la figure du capitalisme français Ă  visage humain. Il vient de conclure avec SNI un protocole d’accord qui permet Ă  son groupe, leader mondial de l’agroalimentaire, de prendre le contrĂŽle franc de la Centrale LaitiĂšre.

Le groupe français porte ainsi sa participation Ă  67,0% de Centrale LaitiĂšre en achetant Ă  SNI 37,8% de son capital sur ce fleuron de l’agroalimentaire marocain. Il en Ă©tait actionnaire depuis 1996 et en dĂ©tenait dĂ©jĂ  29,2%. Centrale LaitiĂšre, c’est plus de 60% du marchĂ© marocain et un chiffre d’affaires de prĂšs de six milliards de dirhams. Les deux entreprises se connaissent bien, et leurs cadres sont habituĂ©s Ă  travailler ensemble. Danone n’aura pas besoin de forcer sur la communication pour Ă©tablir sa notoriĂ©tĂ©, les produits Yawmy, Moufid et Activia Ă©tant dĂ©jĂ  commercialisĂ©s sous sa marque, et avec succĂšs, par Centrale LaitiĂšre. Ici, un peu comme en France, « le yaourt ça s’appelle un Danone ».

 

Un deal intelligent

Dans son communiquĂ© publiĂ© Ă  Paris en mĂȘme temps que celui de SNI, le Groupe Danone indique que « cette opĂ©ration constitue une Ă©tape majeure pour (son) dĂ©veloppement au Maroc et va lui permettre d’investir davantage sur un marchĂ© Ă  fort potentiel. Elle confirme aussi son intĂ©rĂȘt stratĂ©gique pour l’Afrique du Nord ». Sur un plan business, il est clair que Danone rĂ©alise un deal intelligent en faisant l’acquisition d’une entreprise qu’il va pouvoir intĂ©grer dans ses comptes consolidĂ©s et reflĂ©ter rapidement dans son bĂ©nĂ©fice net par action dĂšs la premiĂšre annĂ©e. Pour un groupe dont les journaux bruissent rĂ©guliĂšrement de menaces d’OPA de la part de ses concurrents, il est clair que Centrale LaitiĂšre apporte un bol de rĂ©confort.

CĂŽtĂ© marocain, l’opĂ©ration apparaĂźt Ă©galement rationnelle et, en tout cas, non dĂ©pourvue de signes. SNI soigne en effet le sens de ses actes. Il y a un an, la holding royale cĂ©dait le contrĂŽle majoritaire de Lesieur Cristal au groupe SofiprotĂ©ol, un professionnel leader des produits olĂ©agineux. En cĂ©dant Centrale LaitiĂšre, SNI ne l’abandonne pas non plus Ă  l’incertitude, Danone Ă©tant une rĂ©fĂ©rence mondialement reconnue pour son savoir-faire. Au-delĂ  du choix de ses repreneurs, ce que SNI poursuit, c’est Ă  la fois la rĂ©duction de son pĂ©rimĂštre d’activitĂ© et la transformation de son rĂŽle dans l’économie. L’annonce en avait Ă©tĂ© faite en mars 2010 lors d’un conseil d’administration qui fit trembler de surprise les murs de l’ex-ONA. Contre toute attente, la holding royale abandonnait sa configuration multimĂ©tier et ses responsabilitĂ©s opĂ©rationnelles sur ses filiales, et se retirait de la Bourse. La fin d’une Ă©poque. SNI absorberait les actifs de ONA dont elle Ă©tait l’actionnaire de rĂ©fĂ©rence et, du mĂȘme Ă©lan, se replierait Ă  son tour sur un mĂ©tier d’investisseur en position d’actionnaire minoritaire. L’ùre Ă©tait finie d’une holding royale intervenant directement dans le management des entreprises cotĂ©es en Bourse. En parallĂšle, SNI s’engageait, outre la cession du contrĂŽle industriel de ses filiales Ă  des  opĂ©rateurs de rĂ©fĂ©rence, Ă  cĂ©der en Bourse une bonne partie de ses participations sur les entreprises concernĂ©es. De quoi redonner des couleurs Ă  la Place de Casablanca et intĂ©resser les petits porteurs.

Que ce soit pour Lesieur Cristal ou pour Centrale LaitiĂšre, on reconnaĂźtra Ă  SNI sa tĂ©nacitĂ© Ă  convaincre sur les atouts du Maroc. Pas Ă©vident en effet, par temps de crise, Ă  un moment oĂč les transactions de ce type se rarĂ©fient, de persuader des industriels de la zone euro de mobiliser de l’argent frais pour des acquisitions sur des marchĂ©s Ă©loignĂ©s de leurs maisons mĂšres. Mais aussi, sa capacitĂ© Ă  effectuer les transactions Ă  des niveaux valorisant les actifs cĂ©dĂ©s Ă  des niveaux records – Centrale LaitiĂšre est cĂ©dĂ©e Ă  un cours de 1 700 dirhams par action prĂ©sentant une prime de plus de 35% sur le dernier cours de Bourse. En tous cas, l’opĂ©ration est utile pour les rĂ©serves de changes du Maroc actuellement au plus bas. Beaucoup doutaient de la capacitĂ© de la holding royale Ă  tenir sa promesse de se retirer du contrĂŽle opĂ©rationnel de Lesieur ou de Centrale LaitiĂšre. Dans une dĂ©claration rĂ©cente, elle confirmait mĂȘme qu’elle poursuivait en confiance ses discussions pour la cession de Cosumar. C’est donc bien Ă  un tournant du capitalisme marocain que l’on assiste.

 

Danone et SNI, RSE partagée

Le Palais a, de fait, dĂšs 2008, anticipĂ© avec prĂ©monition les signaux faibles et les polĂ©miques sur ce qui sera prĂ©sentĂ© ces derniers temps comme une hĂ©gĂ©monie selon les uns, ou carrĂ©ment sa « prĂ©dation » – rien que ça – pour les autres en mal d’inspiration, sur l’industrie et sur la Bourse de Casablanca. Il a annoncĂ© en son temps qu’il se retirerait mĂ©thodiquement du contrĂŽle d’entreprises dont il cĂšde le pilotage industriel Ă  des opĂ©rateurs d’envergure mondiale, tout en intĂ©ressant Ă  une partie du capital les investisseurs et les Ă©pargnants nationaux. A Centrale LaitiĂšre, l’arrivĂ©e de Danone devrait ĂȘtre plutĂŽt bien vĂ©cue. Son professionnalisme y est pour beaucoup. On s’attend lĂ©gitimement Ă  ce que l’intĂ©gration au sein du groupe Danone donne lieu Ă  des plans de dĂ©veloppement, appuyĂ©s sur des synergies fortes au niveau rĂ©gional. Pour sa part, le groupe de Franck Riboud a promis de faire de cette opĂ©ration une success story, affirmant sa volontĂ© de « contribuer au succĂšs du Plan Maroc Vert dans sa composante Lait ». On remarquera pour finir que SNI et Danone ont fait rĂ©fĂ©rence, dans leurs communiquĂ©s respectifs, Ă  leur responsabilitĂ© sociale partagĂ©e. Danone est classĂ© dans les principaux indices de responsabilitĂ© sociale, notamment le Sustainability Index du Dow Jones et les indices ASPI Eurozone et Ethibel Sustainability, index de l’agence Vigeo. Sa prĂ©sidente Nicole Notat, lors de la remise des trophĂ©es RSE Ă  Casablanca, a louĂ© le rĂŽle actif qu’a jouĂ© le prĂ©sident de SNI dans l’introduction de la RSE au Maroc, et en particulier dans le groupe qu’il dirige. Pour sa part, Centrale LaitiĂšre est, selon le communiquĂ© de Danone, « active dans plusieurs domaines relevant de la RSE ». Pour les salariĂ©s et les cadres de Centrale LaitiĂšre, ce langage est rassurant. Pour le Maroc aussi.

Yanis Bouhdou

Mars 2010

Approbation du projet de rĂ©organisation par les conseils d’administration de SNI et de ONA.

Juin 2010

Offres publiques de retrait de SNI et de ONA.

 

Août 2010

Radiation de la cote de SNI et de ONA.

 

DĂ©cembre 2010

Fusion-absorption de ONA par SNI.

 

Juillet 2011

Signature du protocole d’accord entre SNI et SofiprotĂ©ol portant sur la cession du contrĂŽle de Lesieur Cristal.

 

FĂ©vrier 2012

Cession de 41% du capital de Lesieur Cristal Ă  OlĂ©osud, filiale de SofiprotĂ©ol, accompagnĂ©e d’une cession de 13% du capital Ă  un consortium d’investisseurs institutionnels.

Juin 2012

Signature du protocole d’accord entre SNI et Danone portant sur la cession du contrîle de Centrale Laitiùre.

 

Poursuite du processus de cession du contrĂŽle couplĂ©e Ă  l’augmentation du flottant des sociĂ©tĂ©s ayant atteint un stade de dĂ©veloppement pĂ©renne.
| More
Archives Economie
N°173 : Transport Maman, j’ai pris le tramway  
N°172 : Comptes spĂ©ciaux du TrĂ©sor 
N°171 : CAFC : Fin d’une rĂ©publique bananiĂšre  
N°170 : DĂ©lais de paiement : Rien n’a changĂ© 
actuel N°169 : Open Sea : Sauve qui peut  
N°168 : Achoura : Un business explosif  
N°167 : Logement social : Le plaidoyer des promoteurs  
N°166 : Projet de budget 2013 : Hold-up sur la classe moyenne  
N°164/165 : Tourisme : SaĂŻdia, douze mois pour sauver la station  
N°163 : Tramway : Deux mois pour tout rĂ©gler !  
N°162 : Interview Patrick Raleigh : AssociĂ© Ă  l’agence de notation Standard & Poor’s
N°161 : Emploi : Ces entreprises qui recrutent  
N°160 : Deux-roues Les industriels dĂ©noncent l’anarchie du marché   
N°159 : AWB, BMCE Bank, BCP : Les enjeux d’une stratĂ©gie africaine  
N°158 : Sous-traitance : Les nouveaux mĂ©tiers rĂ©sistent  
N°157 : RAM : La politique du mĂ©pris 
N°155 : MĂ©dicaments : Les pharmaciens dĂ©noncent une baisse arbitraire
N°154 : La Samir au pied du mur 
N°152 : Tombolas : entre lĂ©galitĂ© et arnaques 
N°150 : Biens immobiliers : Les Marocains misent sur l’Europe  
N°149 : Affaire CIH : D’autres tĂȘtes vont tomber 
N°148 : Danone prend le contrĂŽle de Centrale LaitiĂšre 
N°147 : Affaire Ibrahimi : Le milieu des affaires sous le choc  
N°146 : Comarit : Le transit de la derniĂšre chance 
N°145 : Environnement des affaires : Tadouira, un sport national  
N°144 : Saison estivale : Les opĂ©rateurs anticipent le Ramadan  
N°143 : LiquiditĂ©s : banques et entreprises dans l’impasse
N°142 : Nador West Med  Black-out total sur le projet
N°141 : Maroc-France Le patronat craint plus la crise que Hollande
N°140 : Climat social :  Benkirane sur le qui-vive
N°139 : Casablanca Les grands chantiers sur les rails
N°138 : TGV : L’impossible dĂ©bat
N°137 : Tourisme:  Une saison ratĂ©e
N°136 : SĂ©cheresse L’impasse des agriculteurs
N°135 : Cour des comptes  Royal Air Maroc sur la sellette
N°134 : Lesieur Cristal   Les dessous d’une opĂ©ration stratĂ©gique
N°133 : Tourisme :   Le rĂȘve allemand du Maroc
N°132 : Casablanca Finance City  
N°131 : Affaire CNSS El Haddaoui remet les pendules Ă  l'heure
N°130 : Mohamed Najib Boulif  L’Etat ne peut plus payer les erreurs de gestion passĂ©es
N°129 : EnchĂšres publiques  Des ventes pas si publiques !
N°128 : CIH et Banque Postale  "Pas de rapprochement dans l'immĂ©diat"
N°127 : Intelligence Ă©conomique  Le marchĂ© prend forme
N°126 : PiĂšces automobiles  Le marchĂ© de l'occasion flambe
N°125 : CAN 2012,   omerta sur l’argent du foot
N°124 : Morocco Mall  Les petits commerces imperturbables
N°123 : Budget 2012,   Baraka au feu
N° 122 : Finance islamique,  le Maroc fait sa rĂ©volution
N°121 : Smig,   le salaire de la peur
N° 120 : IntĂ©gration Ă©conomique :   Le Maghreb s’active
N°119 : Yassir Zenagui,  Nous a vons approchĂ© d’autres fonds souverains en Chine...
N°118 : Industrie pharmaceutique :  Maroc Innovation SantĂ© veut plaider non coupable
N°117 : e-commerce :   EnchĂšres inversĂ©es Le Net, terrain fertile en arnaques
N°116 : Finances :  des primes sous haute tension
N°115 : Contrefaçon :  Encore un accord de plus
N°114 : DĂ©chets mĂ©nagers   Une bataille sur fond de campagne Ă©lectorale
N°113 : Chimicolor  La fin d’une lĂ©gende
N°112 : Assurance maladie obligatoire  Un pas en avant, deux pas en arriĂšre
N°112 : CNSS  La vieille dame poursuit sa mue
N°111 : Interview Amine Kandil, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Charaf-fertima
N°110 : Interview, Philippe Doizelet  La formation, le maillon faible
N°110 : Industrie touristique  Destination Afrique
N° 109 : L’OCE dans la tourmente 
N°108 : eFloussy Wafacash au secours des franchisĂ©s  
N°107 : Finances publiques Le budget 2012 otage des Ă©lections  
N° 106 : Crise Ă©conomique Comment s’en sortent les entreprises au Maroc
N° 104/105 : Tabac La libĂ©ralisation en danger 
N°103 : Plan solaire Les Français se positionnent  
actuel 102 : Interview Azelarab Benjelloun  
actuel 102 : AmĂ©nagement Casablanca Scandale de la corniche, saison 2  
actuel 101 : L’aprĂšs Lydec : Pas de relĂšve Ă  l’horizon  
N°100 : Interview Mohamed Elmandjra, DG de MĂ©ditel 
N°99 : Coordinations Les nouveaux syndicats  
N° 98 : A quoi ressemblera notre TGV 
N° 97 : La PME, entre le marteau et l’enclume 
N° 97 : La parole aux patrons 
N° 96 : Piratage et contrefaçon : L’heure du grand mĂ©nage a sonnĂ©  
N° 95 : DĂ©taxe : Un coup d’épĂ©e dans l’eau  
Actuel n°94 : La CGEM vend son label 
N°93 : MeknĂšs Un salon sous le signe de la diversitĂ©  
Actuel n°92 : Produits du terroir cherchent distributeurs 
Actuel n°91 : Rapport de la Cour des comptes : La gabegie de la gestion dĂ©lĂ©guĂ©e
Actuel n°90 : Yasmine Lahlou Filali : Une pharmacienne stratĂšge  
Actuel n°89 : Dialogue social : Bienvenue au moussem 
Actuel n°88 : Privatisation : On racle les fonds de tiroir 
Actuel n°87 : Morocco is back 
Actuel n°86 : Le Maroc, objet de toutes les attentions 
Actuel n°85 : La Libye a beaucoup promis mais peu rĂ©alisĂ©  
Actuel n°84 : Textile : les bons de commande dĂ©filent 
Actuel n°83 : Bancarisation, financement des PME
 Les banques françaises se jettent Ă  l’eau
Actuel n°82 : Smartphones Nokia veut sa part du gĂąteau
Actuel n°81 : Fondations d’entreprises : Une charitĂ© pas toujours bien ord 
Actuel N°72 : Al Omrane Les enjeux d’ une succession 
Actuel n°69-70 : Agroalimentaire : au pays du burger 
Actuel n°68 : Inondations Ă  Tanger : les industriels en alerte 
Actuel n°67 : Le Maroc solaire en marche 
Actuel n°66 : Grippe A H1N1,  mais oĂč est passĂ© le stock de vaccins ?
Actuel n°65 : SaĂąd Zouak, un Marocain vert Ă  New York 
Actuel n°64 : Alliances,  cap sur le logement social
Actuel n°63 : CNIA Saada en Bourse : le marchĂ© s’impatiente 
Actuel n°62 : Interview d'Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib
Actuel n°61 : MalĂ©diction des villes nouvelles Nouveau bras de fer Ă  Sahel-Lakhyayta
Actuel n°60 : Rahal, l’insatiable appĂ©tit du traiteur des rois
N°59 : Gouvernement : rentrĂ©e sur la corde raide 
N°58 : Entretien avec Bruno Joubert,  ambassadeur de France Ă  Rabat
N°57 : Centres d’appels, pourquoi la France s’attaque aux dĂ©localisations
N°56 : De nouvelles aventures pour Sindibad by Walibi 
N°55 : La passion partagĂ©e des Kouhen 
N°54 : Les MRE au rĂ©gime sec 
N°53 : Sondages d’opinion La foire aux questions
N°52 : Tata, tes oasis foutent le camp ! 
N°51 : Tapis marocains...  made in China !
N°50 : L'UPM sauvĂ©e par les fonds de financement 
N°49 : Smap Immo Paris,  les MRE sĂ©duits
N°48 : Marina de Casablanca  Un « petit Manhattan » Ă  l’horizon
N°47 : Crise de l’Euro :  Le Maroc Ă©pargnĂ©... pour l'instant
N°46 : Du rififi chez les distributeurs MĂ©ditel 
N°45 : RĂ©forme des retraites :  Ce n’est pas gagné !
N°44 : Alstom prend pied dans l’éolien 
N°43 : Notaires,  une loi pour Ă©viter les arnaques
N°42 : Almazar  sur les chapeaux de roue
N°41 : Assises de l’Industrie: Le plan Emergence prendra-t-il de l'Ă©lan
N°40 : Yassir Zenagui, La success story d’un trader
N°39 : PME-Banques:  Un dialogue de sourds qui s’éternise
N°38 : Les belles promesses de LaĂąyoune 
N°37 : Khalid Cheddadi La CIMR parie sur la e-retraite
N°36 : CrĂ©dit Agricole du Maroc, Vert Ă  tout prix
N°35 : Alami Lazrak Â« Le projet Amwaj nous intĂ©resse »
N°34 : CDG-CIH Une alliance en bĂ©ton
N°33 : Les nouveaux appĂ©tits d'Upline 
N°32 : Airbus afïŹche ses ambitions au Maroc 
N°31 : Faux billets Tour de vis de Banque Al-Maghrib
 
 
actuel 2010 Réalisation - xclic
A propos Nous contacter