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La passion partagĂ©e des Kouhen 
actuel n°55, samedi 10 juillet 2010
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Cousins par le sang, ils sont « frĂšres » de coeur, rĂ©unis dans une mĂȘme passion. Celle de la qualitĂ© de l’hĂŽtellerie-restauration. Rencontre avec les crĂ©ateurs de l’École hĂŽteliĂšre de GenĂšve, Ă  Casablanca.


***

Le Maroc en rĂȘvait. Les Kouhen l’ont fait ! L’industrie hĂŽteliĂšre du Maroc, qui voit exploser ses capacitĂ©s d’accueil, peinait Ă  recruter du personnel qualifiĂ©. L’annonce de la crĂ©ation de l’École hĂŽteliĂšre de GenĂšve arrive Ă  point nommĂ© (voir encadrĂ©). Les premiĂšres promotions de jeunes formĂ©s au middle management – un segment en quĂȘte de titulaires locaux – seront opĂ©rationnelles d’ici Ă  deux ans. Avec l’un des plus beaux labels qui soient : celui de la prestigieuse Ă©cole suisse, rĂ©fĂ©rence mondiale en termes de qualitĂ© d’enseignement et d’apprentissage aux mĂ©tiers de l’hĂŽtellerie et de la restauration. Une initiative que la profession doit au volontarisme de Nabil et Mounir Kouhen.

Kouhen, vous avez dit Kouhen ? Sauf le respect qui leur est dĂ» – et de fait il l’est, eu Ă©gard aux valeurs que portent et leur parcours et ce projet – leur association patronymique fait irrĂ©pressiblement penser aux frĂšres Coen. Pour qui connaĂźt la filmographie des deux cinĂ©astes amĂ©ricains, ce sont leurs deux derniĂšres oeuvres qui viennent Ă  l’esprit. Lorsque Brad Pitt et George Clooney Ă©gratignent le mythe du hĂ©ros hollywoodien dans Burn after reading, ou lorsque les deux compĂšres revisitent leur enfance dans une oeuvre totalement dĂ©jantĂ©e, pourtant intitulĂ©e A serious man. Nabil et Mounir ne sont toutefois pas frĂšres. Seulement des cousins. Et Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre frĂšres de sang, ils sont, depuis leur plus tendre enfance, frĂšres de coeur. Et aujourd’hui de raison, en portant leur sociĂ©tĂ© commune – K2 Corporation – au service de l’industrie hĂŽteliĂšre.

À l’instar des frĂšres Coen, les cousins Kouhen semblent dĂ©jouer toutes les rĂšgles. Sans se dĂ©partir, non sans humour, de la rigueur nĂ©cessaire Ă  tout projet Ă©conomique ou industriel. Pour peu qu’on les y invite, ces « serious men » peuvent volontiers donner l’image de deux ados complices qui auraient rĂ©ussi un joli coup, aprĂšs avoir refait le monde au terme de discussions acharnĂ©es et d’opiniĂątres Ă©changes.

Vocations affirmées

Rien ne les prĂ©destinait Ă  faire oeuvre commune dans le secteur de l’hĂŽtellerie. Les deux frĂšres, c’était leurs pĂšres. « Ils Ă©taient d’ailleurs plus amis que frĂšres », reconnaĂźt Mounir. L’un mĂ©decin, l’autre dans le secteur du textile. Pas de quoi inspirer une quelconque vocation hĂŽteliĂšre. Il n’empĂȘche, en dĂ©pit des cinq annĂ©es qui les sĂ©parent – Nabil est nĂ© en 1965, et Mounir en 1970, tous deux Ă  Casablanca – les deux cousins auront l’occasion de se croiser et de se recroiser entre le Maroc et la France, entre parcours d’études et rencontres familiales. La famille, prĂ©cisĂ©ment, aime voyager. Et Nabil ne reste pas indiffĂ©rent Ă  l’ambiance des hĂŽtels. Dans les annĂ©es 80, l’HĂŽtel Club d’Agadir le marquera suffisamment pour que le jeune ado de 15 ans se laisse sĂ©duire par un mĂ©tier exigeant, mais oĂč le plaisir du service l’emporte souvent sur les contraintes de l’indispensable rigueur. Mounir, lui, affirmera trĂšs tĂŽt, aux yeux de sa famille, sa vocation d’« homme d’affaires ».

Nul ne s’étonnera donc de voir dĂ©barquer Nabil Ă  Paris, pour un entretien d’emÂŹbauche au Hilton, Ă  l'issue de sa formation hĂŽteliĂšre Ă  Toulouse. Et Ă  Paris, c’est Mounir, alors Ă©tudiant en gestion Ă  Paris-Sorbonne, qui l’accueille. « Nous Ă©tions tellement contents de nous retrouver, se rappelle Nabil, que j’ai zappĂ© le rendez-vous de mon entretien ! » À oublier dans les Ă©coles de management ! Cela n’empĂȘchera pas le jeune diplĂŽmĂ© de faire ses premiers pas au sein de la prestigieuse chaĂźne hĂŽteliĂšre et d’engager ainsi un parcours professionnel qui le conduira Ă  apprendre toutes les ficelles du mĂ©tier – des mĂ©tiers – au grĂ© des postes et des responsabilitĂ©s, en France comme au Maroc, au sein des plus grands palaces que comptent ces deux pays. L’ex-directeur gĂ©nĂ©ral du Tour Hassan, Ă  Rabat, ou du Riad Salam, Ă  Casablanca, n’a rien oubliĂ© du patient apprentissage aux cĂŽtĂ©s des vieux routiers de l’hĂŽtellerie. De quoi faire naĂźtre une nouvelle vocation de formateur ?... AssurĂ©ment.

Ces deux lĂ  Ă©taient faits pour s’entendre et se rejoindre sur un projet commun. Car si Mounir s’est trĂšs tĂŽt rĂȘvĂ© en businessman, en « entrepreneur », « ça a toujours Ă©tĂ© autour des mĂ©tiers du plaisir », reconnaĂźt-il. Sa maĂźtrise de gestion en poche, le jeune Kouhen, de retour au pays, entend se lancer dans la distribution alimentaire. Trop tĂŽt dans un secteur dominĂ© par les petits Ă©piciers indĂ©pendants ? Manque de moyens pour le jeune diplĂŽmĂ© ? Sans doute un peu des deux Ă  la fois
L’expĂ©rience des supĂ©rettes sera de courte durĂ©e. Place aux projets industriels et de services.

Parcours parallĂšles

La crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les consommables pour 
 la restauration et l’hĂŽtellerie (dĂ©jĂ  !), puis l’acquisition de la sociĂ©tĂ© Comaner vont offrir Ă  Mounir l’occasion de dĂ©montrer ses capacitĂ©s de gestionnaire. Comaner Group dĂ©cline aujourd’hui ses activitĂ©s dans l’industrie (production et exportation de produits marocains), dans les services (exportation d’ingrĂ©dients vers le marchĂ© africain), la presse professionnelle (Food magazine, bientĂŽt rejoint par CHR Mag, en kiosque dĂšs novembre prochain) et tout rĂ©cemment dans
 l’hĂŽtellerie restauration avec l’ouverture, Ă  Casablanca, du Doge.

Les parcours des deux cousins auraient pu demeurer parallĂšles. Mais leurs passions respectives les ont rĂ©unis lorsque Nabil s’est piquĂ© de formation. « AprĂšs avoir crĂ©Ă© ma sociĂ©tĂ© de conseil, je suis intervenu dans des Ă©coles et j’ai ressenti une rĂ©elle satisfaction en observant combien les Ă©tudiants Ă©taient demandeurs. J’ai dĂ©couvert en moi quelque chose – que je n’imaginais pas – Ă  transmettre. Lorsque de grands professionnels viennent offrir leur formation, les jeunes sont intĂ©ressĂ©s ! » Preuve en est avec le cycle de formation organisĂ© rĂ©cemment par Nabil au bĂ©nĂ©fice des nouveaux collaborateurs de Mazagan. L’idĂ©e de la crĂ©ation d’une Ă©cole dĂ©diĂ©e sĂ©duira donc Mounir, au point que leur « vision commune » va trĂšs vite se concrĂ©tiser en projet commun.

Une référence internationale

« Vas-y, fonce ! m’a dit Mounir lorsqu’il voyait que, depuis trois ans, je tournais autour du pot
 LĂ , ça a boostĂ© K2 ! Ce projet, c’est notre vision Ă  tous les deux. Si nous n’avions pas eu cette mĂȘme vision, nous ne l’aurions pas fait. Nous sommes d’accord pour mettre la barre trĂšs haut tant pour la sĂ©lection des candidats que pour la formation. D’emblĂ©e, l’école est au niveau des standards europĂ©ens. »

Contact est donc pris en 2006 avec l’École hĂŽteliĂšre de GenĂšve. « C’est la rĂ©fĂ©rence internationale, reconnaĂźt Nabil. GenĂšve rĂ©pondait au marchĂ©, celui du middle management qui apporte un mĂ©tier. Un mĂ©tier Ă  apprendre en commençant par le bas de l’échelle, pour en gravir tous les Ă©chelons. Et GenĂšve apporte le savoir-ĂȘtre et le savoir-paraĂźtre Ă  tous ses Ă©tudiants. »

Au dĂ©part, dĂ©clare Mounir, « nous avions l’idĂ©e de rĂ©aliser un grand campus, avec un hĂŽtel d’application. Mais, aprĂšs Ă©tude, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait d’abord s’installer en ville ». Ainsi est nĂ© le projet de l’École hĂŽteliĂšre de GenĂšve Ă  Casablanca. Un investissement de quelque 10 millions de dirhams, portĂ© par la sociĂ©tĂ© K2 Corporation, dont les actionnaires sont Comaner Group (Mounir) et NK Management (Nabil), sous licence exclusive de GenĂšve.

L’émotion des deux « frĂšres » n’était pas feinte voici quelques jours, lors de l’inauguration de leur Ă©tablissement, en prĂ©sence des professionnels genevois, dont certains assureront une partie de l’enseignement. OubliĂ©es, les facĂ©ties des Ă©tudiants parisiens ! Ce rendez-vous lĂ , ils ne l’auraient manquĂ© pour rien au monde. Le 1er octobre 2010, il y a fort Ă  parier que les premiers Ă©tudiants – contrairement Ă  leur directeur gĂ©nĂ©ral – n’oublieront pas la rentrĂ©e au sein de leur prestigieuse Ă©cole


Henri Loizeau

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