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Le SIEL des Marocains d’ailleurs
actuel n°35, samedi 20 février 2010
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La seiziĂšme Ă©dition du Salon international de l’édition et du livre a rassemblĂ© un public nombreux, des cĂ©lĂ©britĂ©s des deux rives et des Marocains d’ici et d’ailleurs.

Le week-end a Ă©tĂ© plutĂŽt chargĂ© au SIEL. InvitĂ©s prestigieux, allocutions bien pensantes et ambiance bon enfant. « La culture sollicite en nous un partage, un Ă©change, elle suppose une action, celle de vivre ensemble au sein d’une nation, une communautĂ©. Ce qui donne sens Ă  la vie, c’est la culture », telles Ă©taient les bonnes paroles prĂȘchĂ©es par Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, fortement applaudi par un public marocain convaincu. Mais il n’y a pas eu que le bien-pensant.

Dans le frileusement pensant, il y avait Fadela Amara, trĂšs dispo pour les journalistes et qui a pris le temps de n’esquiver aucune question. Oui, mais voilĂ , Ă  y voir de plus prĂšs, on s’est rapidement rendu compte qu’elle restait prudente dans ses propos, voire
 timorĂ©e. À la question concernant le projet d’implantation de « ni putes ni soumises » au Maroc, elle a rĂ©pondu qu’elle voulait dĂ©libĂ©rĂ©ment provoquer en France avec ce nom mais qu’elle comprenait la rĂ©action des Marocains. « Mon pĂšre qui est octogĂ©naire n’a jamais voulu prononcer le nom de l’association... », a-t-elle avouĂ©. Ce qu’elle ne sait pas en revanche, c’est que les Marocaines ne l’ont pas attendue pour afïŹ cher le nom de l’association sur des T-shirts de toutes les couleurs et de toutes les formes.

Beigbeder, prix Renaudot 2009 avec son Roman français, Ă©tait quant Ă  lui aux prises avec une Ghita el Khayat Ă©gale Ă  elle-mĂȘme, c’est-Ă -dire dĂ©chaĂźnĂ©e et briseuse de tabous. Au total, nous avons eu droit Ă  une France bien pensante, frileuse et afïŹchant Ă  travers son Ă©gĂ©rie parisienne un Ăąge de raison plutĂŽt mitigĂ©, face Ă  un Maroc provocant, convaincu par le rĂŽle de la culture, et Ă©mergeant de son conservatisme grĂące Ă  des femmes, « ni putes ni soumises ». Les Marocains sont venus en masse au SIEL, et contrairement aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, le fondamentalisme Ă©tait beaucoup moins prĂ©sent. Une foule curieuse, bigarrĂ©e et dĂ©ïŹnitivement inscrite dans la modernitĂ©. Des anecdotes croustillantes aussi comme sur le stand de la Libye oĂč deux Frankaouis achĂštent le Petit Livre vert de KadhaïŹ en français. Les Libyens ont tellement Ă©tĂ© surpris par l’initiative, qu’ils les ont pris en photo, histoire de dĂ©ïŹer les clichĂ©s.

SIEL mon lundi !

Le lundi Ă©tait plus calme. Un premier jour de la semaine plutĂŽt prĂ©visible, mĂȘme si certaines confĂ©rences ont fait le plein, comme celle d’Edmond Amran El Maleh, symbole de notre mĂ©moire arabe, berbĂšre et juive, venu signer son livre Lettres Ă  moi-mĂȘme. Annie, qui travaille aux Ă©ditions Le Fennec depuis deux dĂ©cennies, parle de lui avec Ă©motion : « Je l’ai connu il y a vingt ans, j’ai une grande admiration pour ses Ă©crits et pour lui. Son Ă©criture est d’une grande ïŹnesse et l’ homme est un vrai bonheur d’ouverture et d’humanitĂ©. » Il y avait Ă©galement Ă  la signature l’écrivain tunisien, Abdelwahab Meddeb qui a dĂ©jĂ  collaborĂ© avec lui. « Tout le monde ne peut qu’adorer Edmond, explique-t-il, il est prĂ©cieux », et sans doute le disait-il en l’associant Ă  un trĂ©sor. Abdelwahab Meddeb, rappelons-le, est Ă©crivain, poĂšte et animateur de radio.

En 2002, il a reçu le prix François Mauriac pour La maladie de l’islam et le prix Max-Jacob pour son recueil de poĂ©sies MatiĂšre des oiseaux, et le prix international de littĂ©rature francophone Benjamin-Fondane, en 2007, pour Contre-prĂȘches. « Je suis venu il y a trois ans Ă  Casablanca pour le salon du livre, c’était catastrophique, mais aujourd’hui je trouve que le SIEL s’est alignĂ© sur les normes internationales. J’arrive du Salon du Caire et je peux vous dire que j’ai eu la sensation de passer de la barbarie Ă  la civilisation. En Égypte, c’est le triomphe du fondamentalisme au pays des lumiĂšres », tĂ©moigne-t-il. À la signature d’Edmond Amran El Maleh, il y avait Ă©galement Rachid Niny, discret et attentif, des artistes peintres et Leila Chaouni, son Ă©ditrice qui se fait rare, mais qui a visiblement une prĂ©dilection pour un auteur dont elle prend soin.

Absence remarquĂ©e de Nour-Eddine Lakhmari et de Lahcen Zinoune Ă  la confĂ©rence de 15 heures qui avait pour thĂ©matique la crĂ©ation. Driss Ksikes qui animait le dĂ©bat a fait de son mieux, interrompu par le ministre de la Culture lui-mĂȘme, trop soucieux sans doute de prĂ©senter SaĂąd Himmich, du mĂȘme nom que lui. Ce dernier, plus ingĂ©nieur qu’artiste, Ă©tait certes intĂ©ressant, mais il dĂ©tonnait Ă  cĂŽtĂ© de Mehdi Qotbi. On ne savait plus de quelle crĂ©ation on parlait exactement ; dans un salon du livre, on aurait pu penser qu’il s’agissait a priori de crĂ©ation artistique. Sauf que l’intervention de SaĂąd Himmich Ă©tait plutĂŽt hors de propos.

On ne savait d’ailleurs pas quel Ă©tait le rĂŽle du ministre dans cette histoire ; animateur improvisĂ© auprĂšs de Driss Ksikes, il a souhaitĂ© la bienvenue Ă  l’ambassadeur de la Palestine qui, visiblement s’était trompĂ© d’horaire. Il Ă©tait venu pour la sĂ©ance suivante en hommage Ă  Abdelhadi Boutaleb. Le ministre a ïŹ ni par mettre ïŹ n rapidement Ă  cette confĂ©rence, peut-ĂȘtre Ă  cause des chaises vides marquant l’absence des deux cinĂ©astes. Et pourtant, on aurait bien continuĂ© Ă  Ă©couter Mehdi Qotbi parler avec humilitĂ© de son retour Ă  l’identitĂ©, et du rĂŽle qu’a jouĂ© la France dans son ouverture d’esprit et son Ă©volution.

Un SIEL pavé de bonnes intentions

Des chaises vides, il y en avait d’autres. Celles du journal Le Matin dont le stand dĂ©sert cotoyait celui de nos amis sĂ©nĂ©galais. Et lĂ , que du bonheur. Une fraternitĂ© toute africaine Ă©manait de l’éditeur-Ă©crivain au français impeccable et qui reprĂ©sentait avantageusement son pays. « Le SIEL est un vĂ©ritable lieu d’échange et de citoyennetĂ© », dit-il sur le ton bienveillant et satisfait de quelqu’un qui en a tirĂ© avantage. Un amoureux de la littĂ©rature sĂ©nĂ©galaise lui demande le prix d’un ouvrage. Il rĂ©pond 50 dirhams, puis déçu Ă  l’idĂ©e que le livre reste sur les Ă©tagĂšres, poursuit trĂšs vite qu’il est prĂȘt Ă  le cĂ©der Ă  40 dirhams. Le SIEL cette annĂ©e Ă©tait pavĂ© de bonnes intentions. Le stand le plus remarquĂ© et le plus actif Ă©tait incontestablement celui du CCME (Conseil de la communautĂ© marocaine Ă  l’étranger) et pour cause, le thĂšme du salon Ă©tait les Marocains de l’étranger.

Combats salutaires

Abdellatif LaĂąbi, prix Goncourt de la poĂ©sie 2009, y Ă©tait avec son dernier ouvrage, Le livre imprĂ©vu. « ImprĂ©vu, de l’aveu de l’auteur, Ă©crit son Ă©diteur, ce livre interroge avec un humour parfois ravageur nos modes de perception, de lecture, et nos questionnements. TraversĂ©e fulgurante des saisons de la vie, quĂȘte spirituelle, tĂ©moignage Ă  vif, il nous replonge (chose cette fois prĂ©visible venant de LaĂąbi, ndlr) dans les convulsions de notre Ă©poque et ses combats salutaires. » Abdellatif LaĂąbi, Ă©gal Ă  lui-mĂȘme, vouant une passion Ă  son pays pour lequel il n’a cessĂ© de combattre sur tous les fronts, en allers et retours, et en envolĂ©es lyriques. « Aujourd’hui, je suis satisfait d’un entre-deux », avoue-t-il. Dans sa banlieue parisienne, il se replie pour Ă©crire et au Maroc il se ressource. Dans Le livre imprĂ©vu, il Ă©crit de son appartement Ă  CrĂ©teil : « C’est mon Ăźle, plutĂŽt mon atoll, d’oĂč j’essaie de communiquer avec mes semblables dans ma langue d’adoption et, en cas de nĂ©cessitĂ©, en usant de signaux de dĂ©tresse, de bouteilles jetĂ©es Ă  la mer, pour laisser au hasard le soin de porter mes messages. » Et nous, ici, nous sommes bien contents de l’avoir.

BahaĂą Trabelsi

Le nouveau Beigbeder

C’est un FrĂ©deric Beigbeder diffĂ©rent qui s’est prĂȘtĂ© au jeu des questions rĂ©ponses avec la psychiatre et femme de lettres Ghita el Khayat, le 13 fĂ©vrier sur le stand de la France. Comme s’il avait laissĂ© son personnage cynique aux vestiaires
 Le nouveau Beigbeder est-il arrivĂ© ? Son dernier opus, Un roman français, et le prix Renaudot qu’il a rĂ©coltĂ© ont-ils altĂ©rĂ© sa personnalitĂ© ? Ou bien tout le crĂ©dit doit-il ĂȘtre attribuĂ© Ă  Ghita el Khayat, dont les questions, au dĂ©but du moins, avaient un peu l’air de dĂ©router l’auteur ? C’est Ă  peine s’il a maniĂ© l’autodĂ©rision en Ă©voquant sa garde Ă  vue de quarante-huit heures pour consommation de cocaĂŻne, qui est Ă  l’origine de son ouvrage le plus personnel Ă  ce jour. En effet, dans Un roman français, il part Ă  la recherche de ses souvenirs d’enfance, et n’hĂ©site pas Ă  Ă©voquer l’histoire de sa famille.

Coupant l’herbe sous le pied Ă  toute critique sur ce que d’aucuns appelleraient « un dĂ©ballage peu Ă©lĂ©gant », Beigbeder prĂ©cise qu’il a donnĂ© le livre Ă  lire Ă  ses parents et leur a accordĂ© Ă  chacun « trois modiïŹ cations ». Un droit qu’ils ont peu utilisĂ©. Il faut dire que mĂȘme sous la critique, la tendresse afïŹ‚eure, et, sans ironie aucune, il revendique « le droit de se plaindre, mĂȘme d’une enfance protĂ©gĂ©e dans une famille bourgeoise Ă  Neuilly-sur-Seine ». Et quand Ghita el Khayat Ă©voque l’importance des deux guerres mondiales sur sa famille et la disparition de cet arriĂšre grand-pĂšre qui revient comme un ïŹ l conducteur dans le roman, il acquiesce ; et continuant dans la mĂȘme veine, rappelle son engagement contre le gaspillage et le consumĂ©risme. L’ñge de raison ?

A.C


Villepin : le show culturel d’un Malraux sans tics

Il nous a prĂ©venus d’emblĂ©e : « J’ai un dĂ©faut, je prĂ©fĂšre parler debout. » C’est donc du haut de son mĂštre quatre-vingt-treize que Dominique de Villepin a discouru devant une salle comble et comblĂ©e de la culture et la vie. Mais n’est-ce pas la mĂȘme chose ? « La culture est lĂ  pour agrandir l’espace de nos vies. Les Indiens ont raison : nous avons plusieurs vies Ă  l’intĂ©rieur de nos vies », nous a afïŹrmĂ© le poĂšte politicien qui sait de quoi il parle. L’exercice ressemblait d’ailleurs Ă  un autoportrait : « La plus belle Ɠuvre d’art est celle de notre propre vie. » Le trĂšs Ă©rudit Dominique de Villepin a prouvĂ© qu’on pouvait fasciner son auditoire en discourant sur le silence de Rimbaud et les cris d’Artaud. Mais s’il se distingue par son Ă©rudition, la bĂȘte noire de Nicolas Sarkozy s’est empressĂ©e dĂšs la premiĂšre question de renier ce qu’il venait de proclamer (« je ne parlerai que de culture ») pour pilonner le dĂ©bat sur l’identitĂ© nationale « ce rejet des autres cultures ».

La prochaine fois, il faudra aussi inviter Eric Besson. On aura un dĂ©bat intĂ©ressant entre le natif de Rabat et celui de Casa. Puis Villepin continue Ă  faire de la politique et se prononce pour la crĂ©ation d’une force de sĂ©curitĂ© civile internationale, Ă©gratigne Obama pour sa politique afghane, encense Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix en 2006, et trouve les mots justes pour rassurer une jeune cadre qui voudrait trouver un sens Ă  sa vie au-delĂ  des performances Ă©conomiques. Plusieurs spectateurs saluent celui qui reste Ă  leurs yeux l’homme du discours de l’ONU, celui qui a rĂ©sistĂ© Ă  Bush. C’est l’homme complet. Et modeste en plus. Quand on lui demande de commenter sa diatribe contre la guerre en Irak, il rĂ©pond qu’il n’est pas le mieux placĂ© pour la dĂ©coder : « Quand on a voulu dire quelque chose, on n’est pas son meilleur interprĂšte. » Et de citer Rimbaud encore, et ce silence qui le fascine
 Mais visiblement, on a aura du mal Ă  faire taire ce Malraux sans tics.

E.L.B


Livrez-vous


Ministres, écrivains et professionnels du pavé, ils étaient tous là, unis pour le meilleur et pour le livre


GrĂ©goire Polet, Tableau d’honneur !

L’écrivain belge GrĂ©goire Polet s’est vu dĂ©cerner le prix du rĂ©seau des instituts français prĂ©sents au Maroc, pour l’ensemble de ses Ɠuvres. Le jeune auteur en a proïŹtĂ© pour prĂ©senter Chucho, son dernier roman. GrĂ©goire Polet raconte ici l’histoire d’un enfant, Chucho, Ă©levĂ© dans les bas-fonds de Barcelone par un proxĂ©nĂšte, et qui, du haut de ses frĂȘles annĂ©es, ne rĂȘve que d’une chose : arpenter les rues de New York. Il place ainsi tous ses espoirs dans un touriste allemand, convaincu qu’il l’aidera dans sa quĂȘte, mais est Ă  nouveau déçu par la vie. InterrogĂ© sur la difïŹcultĂ© de cette entreprise, GrĂ©goire Polet a tenu Ă  prĂ©ciser au public que la difïŹcultĂ© ne rĂ©sidait pas dans le fait d’écrire sur un milieu inconnu de lui, mais plutĂŽt de ne pas se laisser emporter par un trop-plein d’émotivitĂ©.

Siham Abdellaoui, Ă©crit sur nous

« Nouvelles d’ici est en fait un recueil de nouvelles ayant trait aux rapports que peuvent entretenir monsieur et madame Tout-le-Monde avec leur sociĂ©tĂ©. Les hĂ©ros sont blasĂ©s, perdus, parfois amoureux et nous entraĂźnent avec eux Ă  travers les Ă©vĂ©nements qui animent leur existence de Marocains moyens. J’ai toujours aimĂ© parler des petites choses de la vie, donc voilĂ  ! »

Rachida M’Faddel, raconte l’immigration

« Canada aller simple retrace le quotidien d’une famille marocaine partie vivre au Canada. C’est une question qui m’est assez familiĂšre puisque j’ai moi aussi voulu rĂ©aliser le rĂȘve canadien en m’installant dans ce pays il y a dix ans de cela. J’ai eu la chance de rĂ©ussir mon intĂ©gration, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous ceux qui tentent l’expĂ©rience. J’ai vu beaucoup de dĂ©sillusions et d’échecs autour de moi mais j’ai Ă©galement Ă©tĂ© tĂ©moin de plusieurs succĂšs. Dans tous les cas, j’ai sufïŹsamment Ă©tĂ© marquĂ©e par ce thĂšme pour Ă©crire dessus Ă  deux reprises. »

Maradji, Le temps d’un clic

« J’ai vraiment Ă©tĂ© touchĂ© par l’accueil rĂ©servĂ© Ă  mon livre. Nous en sommes au troisiĂšme tirage et les stocks sont dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©s. Les grands nostalgiques ont certainement apprĂ©ciĂ© de pouvoir retrouver les images de la famille royale ainsi que d’autres ïŹgures historiques de ce pays. Toutes les personnes que j’ai prises en photo sont pour moi des pionniĂšres dans leurs domaines respectifs (politique, culturel, sportif,etc
). Nous travaillons actuellement sur une Ă©dition en langue arabe de l’ouvrage aïŹn de satisfaire ceux qui nous l’ont demandĂ©e. »

Layla Chaouni, aux commandes des Ă©ditions Le Fennec

« Cette annĂ©e nous prĂ©sentons une quinzaine de nouveautĂ©s, c’est la premiĂšre fois d’ailleurs que nous en exposons autant. Il y en a encore cinq ou six, que nous avons pu obtenir suite Ă  un partenariat avec le Conseil consultatif des Marocains Ă  l’étranger et dont la sortie est prĂ©vue dans les prochains jours. Entre nous, je n’ai eu que des coups de cƓur
 »

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