EditoNouvelle GénérationDossierEconomiePolitiqueSociétéTendances & CulturePortraitBdVDiaporamaArchives
 
Follow actuel_maroc on Twitter
Follow actuel_maroc on Twitter
DĂ©taxe : Un coup d’épĂ©e dans l’eau  
actuel n° 95, vendredi 20 mai 2011
| More

La dĂ©taxe n’a pas rĂ©ussi Ă  booster le commerce local. Les deux opĂ©rateurs, Global Blue et Premier Tax Free, se livrent bataille dans un marchĂ© qui manque de visibilitĂ©.


***

Quatre ans aprÚs sa mise en place, le systÚme de détaxe peine toujours à décoller. Signe des temps, Mehdi Bencherki, président de Diac Salaf, est sur le point de céder ses parts (environ 3 millions de dirhams) dans Global Blue.

L’étau serait-il en train de se resserrer autour du deuxiĂšme opĂ©rateur au Maroc ? Quoi qu’il en soit, Bencherki s’est aperçu de la multiplicitĂ© des obstacles qui freinent le dĂ©veloppement du secteur alors que leur rĂ©solution pourrait prendre plus de temps que prĂ©vu. « Nous sommes toujours dĂ©ficitaires.

Ce n’est qu’en 2012 que l’on pourra entrevoir le bout du tunnel », reconnaĂźt Ouafae Bachlouch, directeur gĂ©nĂ©ral de Global Blue. D’ailleurs, pour renflouer ses caisses, la sociĂ©tĂ© propose dĂ©sormais de nouveaux services.

La dĂ©taxe n’étant plus l’activitĂ© principale, le groupe propose des formations au personnel de vente au sein de Global Blue Academy. Une nouvelle identitĂ© visuelle a Ă©tĂ© adoptĂ©e et une campagne de communication est en train d’ĂȘtre ficelĂ©e. L’opĂ©rateur s’est ainsi rĂ©solu Ă  un revirement stratĂ©gique.

Un ticket d’accùs trop cher

Flash-back. Le 10 dĂ©cembre 2007, un appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt pour la gestion du remboursement de la TVA est lancĂ© par la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts (DGI). C’est une premiĂšre au Maroc. L’objectif est de faire la  promotion du Maroc en tant que destination de tourisme de shopping.

L’appel d’offres est remportĂ© par un consortium maroco-irlandais qui crĂ©e « Morocco Tourist Refund  SA » pour la gestion de ce service, sous la marque Premier Tax Free. ConcrĂštement, pour prĂ©tendre Ă  la restitution de la TVA, le touriste doit effectuer un achat minimum de 2 000 dirhams, le mĂȘme jour et dans le mĂȘme magasin.

Toutefois, les dĂ©lais de remboursement peuvent varier de 2 Ă  30 jours selon que le touriste dispose d’un compte bancaire au Maroc ou Ă  l’étranger. AprĂšs Premier Tax Free, c’est au tour de Global Blue de faire son entrĂ©e sur le marchĂ©.

Les deux leaders mondiaux ambitionnent de drainer un million de clients dĂšs la premiĂšre annĂ©e d’activitĂ©. Mais l’objectif  s’avĂšre trop ambitieux car 2009, annĂ©e effective du lancement de la dĂ©taxe au Maroc, est axĂ©e sur l’implĂ©mentation et la communication autour de ce nouveau service. ConsĂ©quence : les rĂ©sultats sont trĂšs en deçà des prĂ©visions.

Exercices déficitaires

Global Blue annonce environ 200 transactions par mois et Premier Tax Free 2 000 transactions en 2009, ce qui reprĂ©sente 39 millions de dirhams. Pour 2010, Premier Tax Free enregistre 5 000 transactions pour un montant de 70 millions de dirhams.

En 2011, l’opĂ©rateur ambitionne d’atteindre 100 millions de dirhams. « En 2010, nous Ă©tions dĂ©ficitaires de 700 000 dirhams. Mais au dĂ©but de cette annĂ©e, nous avons retrouvĂ© notre Ă©quilibre financier. Pour le seul premier trimestre, nous avons enregistrĂ© 4 500 transactions », dĂ©clare Mohammed Laftir, directeur financier de Premier Tax Free.

Du cĂŽtĂ© de Global Blue, c’est la confusion. « C’est difficile de communiquer des chiffres. Contrairement Ă  ce qu’affirme notre concurrent, nous sommes tous les deux dĂ©ficitaires et le marchĂ© demeure trĂšs Ă©troit.

Une chose est sĂ»re, nous sommes les leaders mondiaux et localement, nous contrĂŽlons les plus grandes parts de marché », avance Bachlouch. Une position de leader contestĂ©e par Premier Tax Free.

SaĂąd Sefrioui, administrateur directeur gĂ©nĂ©ral de Morocco Tourist Refund, n’y va pas par quatre chemins, « Nous contrĂŽlons 90% de parts de marchĂ© grĂące Ă  des partenariats solides. Si notre confrĂšre peine Ă  avancer ses pions ou s’il a mal choisi son prestataire bancaire, c’est son problĂšme ! » Chacun revendique le leadership en avançant des chiffres invĂ©rifiables parce que l’administration de tutelle refuse de divulguer les chiffres globaux.

Si Bachlouch est trĂšs sceptique par rapport aux perspectives d’évolution, Sefrioui reste, lui, confiant quant Ă  l’avenir. Face Ă  cette guerre sans merci enclenchĂ©e entre les deux opĂ©rateurs privĂ©s, c’est le mutisme du cĂŽtĂ© du secteur public. La DGI affirme ne pas disposer des chiffres synthĂ©tiques et l’administration des Douanes observe un mutisme total.

Pas vraiment utilisée

Toutefois, une tournĂ©e dans les magasins cossus du quartier MaĂąrif et du boulevard Massira El Khadra, suffit Ă  donner une idĂ©e prĂ©cise du secteur. Le propriĂ©taire du magasin de prĂȘt-Ă -porter Voga nous rĂ©vĂšle que la dĂ©taxe est peu prisĂ©e par sa clientĂšle : une demande tous les 4 mois.

« Globalement, nous sommes Ă  -80% de notre chiffre d’affaires, comparĂ© Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e derniĂšre. La pĂ©riode n’est pas propice au shopping. De plus, pour la dĂ©taxe, il y a un manque cruel en communication », dĂ©plore le propriĂ©taire du magasin. Plus loin, chez Jules, c’est le mĂȘme son de cloche.

« Nous avons rempli 3 bordereaux en 2010 et, actuellement, nous sommes Ă  deux bordereaux. La dĂ©taxe n’est pas vraiment utilisĂ©e chez nous », commente la gĂ©rante du magasin. Selon elle, il existe un Ă©norme manque Ă  gagner.

Le seuil de remboursement fixĂ© Ă  2 000 dirhams empĂȘche les touristes de bĂ©nĂ©ficier de cet avantage fiscal. Le mĂȘme problĂšme est soulevĂ© par la responsable du magasin Planet Sport. « En plus du seuil qui reste Ă©levĂ©, plusieurs touristes et MRE se plaignent de la qualitĂ© de service au niveau de la douane et du manque d’information. »

La dĂ©taxe, une prestation censĂ©e booster les achats des non-rĂ©sidents affiche donc un bilan plutĂŽt morose. De plus, le seuil de remboursement exclut les bourses moyennes. « Nous avons fait une demande depuis notre installation mais rien n’a Ă©tĂ© entrepris pour rĂ©duire ce seuil Ă  1 000 dirhams », soulĂšve la DG de Global Blue qui a rĂ©alisĂ© un benchmark avec les pays de la rĂ©gion.

L’Espagne fixe ce seuil Ă  90 euros et la Turquie Ă  50 euros. « C’est grĂące au luxe que nous existons. Or, sur les 1 000 magasins affiliĂ©s Ă  notre rĂ©seau, trĂšs peu de boutiques sont actives et contribuent Ă  notre chiffre d’affaires », dĂ©plore Bachlouch. Est Ă©galement dĂ©noncĂ©e la non-structuration du tissu commercial.

Cette anarchie handicape sĂ©rieusement le dĂ©veloppement de l’activitĂ©. Bachlouch ne manque pas, au passage, de dĂ©plorer que Abdelhanine Benallou, l’ex-PDG de l’ONDA, n’ait jamais donnĂ© suite Ă  sa demande d’ouverture d’un bureau de remboursement Ă  l’aĂ©roport de Casablanca. « Actuellement, nous avons ouvert un bureau Ă  l’aĂ©roport de Casablanca et Ă  Marrakech, et prochainement Ă  Rabat. Ce qui nous permet d’anticiper une reprise de l’activitĂ©. Reste Ă  rĂ©duire le seuil de remboursement », insiste Bachlouch.

Quant au patron de Premier Tax Free, SaĂąd Sefrioui, il prĂ©fĂšre garder le moral et table sur une reprise de l’activitĂ© en 2011. Selon lui, le Morocco Mall pourrait donner un vĂ©ritable coup de pouce Ă  la dĂ©taxe.

« Nous avons d’ailleurs prĂ©vu un bureau de remboursement pour la dĂ©taxe immĂ©diate au niveau du mall. GrĂące Ă  cette exclusivitĂ© avec les groupes Nesk et Aksal, nous anticipons une vĂ©ritable croissance de l’activité », assure Sefrioui. L’homme se veut confiant dans la rĂ©ussite de son projet. Il compte d’ailleurs lancer prochainement la dĂ©taxe en Tunisie.

Mohamed Amine Hafidi

Entre obstacles et anomalies

Le marché de la détaxe au Maroc connaßt plusieurs déficiences. Absence de signalisation au niveau des aéroports, faible implication des banquiers, manque de formation des douaniers sur le processus de la détaxe, opacité du marché, opacité du secteur, un tissu commercial peu sensibilisé et insuffisamment rodé au processus de la détaxe.

Autant d’anomalies qui sont Ă  l’origine de la lĂ©thargie du secteur. Sur un autre registre, les attentats de Marrakech et le printemps arabe ont entraĂźnĂ© une baisse notable du nombre de touristes. Et ces derniers sont de plus en plus regardants sur la dĂ©pense, surtout par ces temps de crise. ConfrontĂ©e Ă  tant d’obstacles, la mise en place de la dĂ©taxe n’est pas prĂšs d’inverser la tendance.

| More
Archives Economie
N°173 : Transport Maman, j’ai pris le tramway  
N°172 : Comptes spĂ©ciaux du TrĂ©sor 
N°171 : CAFC : Fin d’une rĂ©publique bananiĂšre  
N°170 : DĂ©lais de paiement : Rien n’a changĂ© 
actuel N°169 : Open Sea : Sauve qui peut  
N°168 : Achoura : Un business explosif  
N°167 : Logement social : Le plaidoyer des promoteurs  
N°166 : Projet de budget 2013 : Hold-up sur la classe moyenne  
N°164/165 : Tourisme : SaĂŻdia, douze mois pour sauver la station  
N°163 : Tramway : Deux mois pour tout rĂ©gler !  
N°162 : Interview Patrick Raleigh : AssociĂ© Ă  l’agence de notation Standard & Poor’s
N°161 : Emploi : Ces entreprises qui recrutent  
N°160 : Deux-roues Les industriels dĂ©noncent l’anarchie du marché   
N°159 : AWB, BMCE Bank, BCP : Les enjeux d’une stratĂ©gie africaine  
N°158 : Sous-traitance : Les nouveaux mĂ©tiers rĂ©sistent  
N°157 : RAM : La politique du mĂ©pris 
N°155 : MĂ©dicaments : Les pharmaciens dĂ©noncent une baisse arbitraire
N°154 : La Samir au pied du mur 
N°152 : Tombolas : entre lĂ©galitĂ© et arnaques 
N°150 : Biens immobiliers : Les Marocains misent sur l’Europe  
N°149 : Affaire CIH : D’autres tĂȘtes vont tomber 
N°148 : Danone prend le contrĂŽle de Centrale LaitiĂšre 
N°147 : Affaire Ibrahimi : Le milieu des affaires sous le choc  
N°146 : Comarit : Le transit de la derniĂšre chance 
N°145 : Environnement des affaires : Tadouira, un sport national  
N°144 : Saison estivale : Les opĂ©rateurs anticipent le Ramadan  
N°143 : LiquiditĂ©s : banques et entreprises dans l’impasse
N°142 : Nador West Med  Black-out total sur le projet
N°141 : Maroc-France Le patronat craint plus la crise que Hollande
N°140 : Climat social :  Benkirane sur le qui-vive
N°139 : Casablanca Les grands chantiers sur les rails
N°138 : TGV : L’impossible dĂ©bat
N°137 : Tourisme:  Une saison ratĂ©e
N°136 : SĂ©cheresse L’impasse des agriculteurs
N°135 : Cour des comptes  Royal Air Maroc sur la sellette
N°134 : Lesieur Cristal   Les dessous d’une opĂ©ration stratĂ©gique
N°133 : Tourisme :   Le rĂȘve allemand du Maroc
N°132 : Casablanca Finance City  
N°131 : Affaire CNSS El Haddaoui remet les pendules Ă  l'heure
N°130 : Mohamed Najib Boulif  L’Etat ne peut plus payer les erreurs de gestion passĂ©es
N°129 : EnchĂšres publiques  Des ventes pas si publiques !
N°128 : CIH et Banque Postale  "Pas de rapprochement dans l'immĂ©diat"
N°127 : Intelligence Ă©conomique  Le marchĂ© prend forme
N°126 : PiĂšces automobiles  Le marchĂ© de l'occasion flambe
N°125 : CAN 2012,   omerta sur l’argent du foot
N°124 : Morocco Mall  Les petits commerces imperturbables
N°123 : Budget 2012,   Baraka au feu
N° 122 : Finance islamique,  le Maroc fait sa rĂ©volution
N°121 : Smig,   le salaire de la peur
N° 120 : IntĂ©gration Ă©conomique :   Le Maghreb s’active
N°119 : Yassir Zenagui,  Nous a vons approchĂ© d’autres fonds souverains en Chine...
N°118 : Industrie pharmaceutique :  Maroc Innovation SantĂ© veut plaider non coupable
N°117 : e-commerce :   EnchĂšres inversĂ©es Le Net, terrain fertile en arnaques
N°116 : Finances :  des primes sous haute tension
N°115 : Contrefaçon :  Encore un accord de plus
N°114 : DĂ©chets mĂ©nagers   Une bataille sur fond de campagne Ă©lectorale
N°113 : Chimicolor  La fin d’une lĂ©gende
N°112 : Assurance maladie obligatoire  Un pas en avant, deux pas en arriĂšre
N°112 : CNSS  La vieille dame poursuit sa mue
N°111 : Interview Amine Kandil, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Charaf-fertima
N°110 : Interview, Philippe Doizelet  La formation, le maillon faible
N°110 : Industrie touristique  Destination Afrique
N° 109 : L’OCE dans la tourmente 
N°108 : eFloussy Wafacash au secours des franchisĂ©s  
N°107 : Finances publiques Le budget 2012 otage des Ă©lections  
N° 106 : Crise Ă©conomique Comment s’en sortent les entreprises au Maroc
N° 104/105 : Tabac La libĂ©ralisation en danger 
N°103 : Plan solaire Les Français se positionnent  
actuel 102 : Interview Azelarab Benjelloun  
actuel 102 : AmĂ©nagement Casablanca Scandale de la corniche, saison 2  
actuel 101 : L’aprĂšs Lydec : Pas de relĂšve Ă  l’horizon  
N°100 : Interview Mohamed Elmandjra, DG de MĂ©ditel 
N°99 : Coordinations Les nouveaux syndicats  
N° 98 : A quoi ressemblera notre TGV 
N° 97 : La PME, entre le marteau et l’enclume 
N° 97 : La parole aux patrons 
N° 96 : Piratage et contrefaçon : L’heure du grand mĂ©nage a sonnĂ©  
N° 95 : DĂ©taxe : Un coup d’épĂ©e dans l’eau  
Actuel n°94 : La CGEM vend son label 
N°93 : MeknĂšs Un salon sous le signe de la diversitĂ©  
Actuel n°92 : Produits du terroir cherchent distributeurs 
Actuel n°91 : Rapport de la Cour des comptes : La gabegie de la gestion dĂ©lĂ©guĂ©e
Actuel n°90 : Yasmine Lahlou Filali : Une pharmacienne stratĂšge  
Actuel n°89 : Dialogue social : Bienvenue au moussem 
Actuel n°88 : Privatisation : On racle les fonds de tiroir 
Actuel n°87 : Morocco is back 
Actuel n°86 : Le Maroc, objet de toutes les attentions 
Actuel n°85 : La Libye a beaucoup promis mais peu rĂ©alisĂ©  
Actuel n°84 : Textile : les bons de commande dĂ©filent 
Actuel n°83 : Bancarisation, financement des PME
 Les banques françaises se jettent Ă  l’eau
Actuel n°82 : Smartphones Nokia veut sa part du gĂąteau
Actuel n°81 : Fondations d’entreprises : Une charitĂ© pas toujours bien ord 
Actuel N°72 : Al Omrane Les enjeux d’ une succession 
Actuel n°69-70 : Agroalimentaire : au pays du burger 
Actuel n°68 : Inondations Ă  Tanger : les industriels en alerte 
Actuel n°67 : Le Maroc solaire en marche 
Actuel n°66 : Grippe A H1N1,  mais oĂč est passĂ© le stock de vaccins ?
Actuel n°65 : SaĂąd Zouak, un Marocain vert Ă  New York 
Actuel n°64 : Alliances,  cap sur le logement social
Actuel n°63 : CNIA Saada en Bourse : le marchĂ© s’impatiente 
Actuel n°62 : Interview d'Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib
Actuel n°61 : MalĂ©diction des villes nouvelles Nouveau bras de fer Ă  Sahel-Lakhyayta
Actuel n°60 : Rahal, l’insatiable appĂ©tit du traiteur des rois
N°59 : Gouvernement : rentrĂ©e sur la corde raide 
N°58 : Entretien avec Bruno Joubert,  ambassadeur de France Ă  Rabat
N°57 : Centres d’appels, pourquoi la France s’attaque aux dĂ©localisations
N°56 : De nouvelles aventures pour Sindibad by Walibi 
N°55 : La passion partagĂ©e des Kouhen 
N°54 : Les MRE au rĂ©gime sec 
N°53 : Sondages d’opinion La foire aux questions
N°52 : Tata, tes oasis foutent le camp ! 
N°51 : Tapis marocains...  made in China !
N°50 : L'UPM sauvĂ©e par les fonds de financement 
N°49 : Smap Immo Paris,  les MRE sĂ©duits
N°48 : Marina de Casablanca  Un « petit Manhattan » Ă  l’horizon
N°47 : Crise de l’Euro :  Le Maroc Ă©pargnĂ©... pour l'instant
N°46 : Du rififi chez les distributeurs MĂ©ditel 
N°45 : RĂ©forme des retraites :  Ce n’est pas gagné !
N°44 : Alstom prend pied dans l’éolien 
N°43 : Notaires,  une loi pour Ă©viter les arnaques
N°42 : Almazar  sur les chapeaux de roue
N°41 : Assises de l’Industrie: Le plan Emergence prendra-t-il de l'Ă©lan
N°40 : Yassir Zenagui, La success story d’un trader
N°39 : PME-Banques:  Un dialogue de sourds qui s’éternise
N°38 : Les belles promesses de LaĂąyoune 
N°37 : Khalid Cheddadi La CIMR parie sur la e-retraite
N°36 : CrĂ©dit Agricole du Maroc, Vert Ă  tout prix
N°35 : Alami Lazrak Â« Le projet Amwaj nous intĂ©resse »
N°34 : CDG-CIH Une alliance en bĂ©ton
N°33 : Les nouveaux appĂ©tits d'Upline 
N°32 : Airbus afïŹche ses ambitions au Maroc 
N°31 : Faux billets Tour de vis de Banque Al-Maghrib
 
 
actuel 2010 Réalisation - xclic
A propos Nous contacter