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TĂ©lĂ©vision et politique: Je t’aime, moi non plus
actuel n°40, samedi 27 mars 2010
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Des lĂ©gislatives aux communales en passant par les grĂšves, les leaders politiques ou syndicaux accusent la tĂ©lĂ©vision de collusion avec certains acteurs en vue et portent l’affaire devant la Haca. Mais si les politiques protestent, les journalistes aussi se plaignent



 

Mardi 23 mars. Tout le ghota politique se bousculait sur le plateau de l’émission bimensuelle Hiwar prĂ©sentĂ©e en direct sur la Une. On attendait un Thami Khiyari qui nous explique pourquoi sa formation politique est Ă  vau-l’eau, on a eu un secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti du Front des Forces DĂ©mocratiques qui a passĂ© le plus clair de son temps Ă  se plaindre de « la marginalisation de son parti par les deux chaines de tĂ©lĂ© accusĂ©es de servir de relais Ă  d’autres formations de crĂ©ation plus rĂ©cente ».

Les contraintes que font peser les politiques sur les mĂ©dias ne sont pas nouvelles mais de mĂ©moire de journaliste, on n’a jamais vu autant de recours traitĂ©s par la Haca. La derniĂšre mouture du bulletin ofïŹciel est riche en plaintes comme celle dĂ©posĂ©e par le syndicat national de l’enseignement (SNE) contre « le black-out mĂ©diatique pratiquĂ© par Al Oula et 2M » lors de la grĂšve nationale de ce secteur, le 11 fĂ©vrier 2009.

Pas moins d’une dizaine de syndicats sont montĂ©s au front l’annĂ©e derniĂšre pour dĂ©noncer ce qu’ils considĂšrent comme « une privation injustiïŹĂ©e de leur droit Ă  l’accĂšs Ă  l’audiovisuel public ». Le 6 mai 2009, et ce malgrĂ© la rĂ©ponse et les arguments avancĂ©s par la SNRT, Ahmed Ghazali et ses conseillers dont un certain Mohamed Naciri, devenu ministre de la Justice depuis, ont conclu que « la sociĂ©tĂ© nationale de radiodiffusion et de tĂ©lĂ©vision n’a pas respectĂ© ses engagements relatifs au pluralisme et a enfreint les rĂšgles de la garantie d’expression des courants de pensĂ©e et d’opinion dans les services de communication audiovisuelle », et adressent ainsi une mise en demeure Ă  la SNRT, la sommant de respecter ses engagements.

Quant aux partis politiques, PAM et PJD en tĂȘte, tous sans exception ont menĂ© leur bataille de l’audimat jusqu’au bout des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales. Pas une formation qui n’ait criĂ© Ă  l’injustice et la Haca a dĂ» se prononcer sur les multiples plaintes dĂ©posĂ©es au lendemain des scrutins. L’annĂ©e 2009 aura Ă©tĂ©, au Maroc, marquĂ©e par un glissement accĂ©lĂ©rĂ© vers la mise en spectacle de la politique Ă  la tĂ©lĂ©vision qui fut longtemps mĂ©prisĂ©e par les partis et conïŹsquĂ©e par Hassan II.

La sollicitation de la tĂ©lĂ©vision rĂ©pond dĂ©sormais Ă  une stratĂ©gie imaginĂ©e tant pour mobiliser durablement une audience d’électeurs que pour redorer le blason de partis politiques en perte de vitesse. Que reprochent au juste les politiques Ă  la tĂ©lĂ© ? Une tendance dominante qui privilĂ©gie les analyses superïŹcielles et un traitement people des questions politiques ? Un journalisme de surface qui ne s’intĂ©resse guĂšre aux dĂ©bats de fond et aux idĂ©es ? Ni l’un ni l’autre, la plupart des griefs sont focalisĂ©s sur « le droit Ă  l’accĂšs aux services de la communication audiovisuelle sans aucune discrimination ». Mais, dans les coulisses, les hommes politiques se lĂąchent et dĂ©noncent la partialitĂ© de telle ou telle Ă©mission, le parti pris de tel ou tel animateur. Avec, en toile de fond, deux ennemis communs : le PAM et le PJD.

Relations de connivence

À 2M, on ne s’interroge plus sur la longĂ©vitĂ© controversĂ©e de Samira SitaĂŻl Ă  la tĂȘte de la direction de l’information. On ne s’interroge Ă©galement plus sur le doute que l’amitiĂ© de la directrice de l’information avec le patron du PAM fait planer sur l’indĂ©pendance des journalistes vis-Ă -vis des pouvoirs politiques.

Toujours sur la question des « collusions des journalistes avec les hommes politiques », les bagarres Ă  couteaux tirĂ©s avec, en toile de fond, le dĂ©licat dĂ©bat sur l’indĂ©pendance journalistique, ne concernent pas uniquement la tĂ©lĂ©vision et sont loin de se limiter aux seules relations de connivence qu’aurait le PAM avec ces journalistes. « Aujourd’hui l'asservissement des mĂ©dias, toutes tendances confondues, rend insipide l'intĂ©rĂȘt de ces dĂ©bats.

Tous ces journalistes qui frĂ©quentent les politiques en dehors des heures de bureau sont-ils encore crĂ©dibles ? Un journaliste qui se respecte ïŹxe les principes du dĂ©bat, or, aujourd'hui, on n’a plus que des animateurs qui servent la soupe Ă  leurs invitĂ©s », s’indigne un confrĂšre de 2M. Et les rapports entre la politique et la tĂ©lĂ©vision ne relĂšvent pas seulement de la mise sous tutelle de la tĂ©lĂ©vision par tel ou tel homme politique, mais de l’adoption des techniques de la tĂ©lĂ©vision par le politique qui entraĂźne « une dĂ©pravation du politique et une politisation du divertissement » pour citer Pierre Musso, un grand spĂ©cialiste des mĂ©dias, auteur de TĂ©lĂ©-politique.

Orchestration médiatique

La pipolisation des hommes politiques et le cÎté bling-bling font le reste. Sur ce registre, le PJD et le PAM sont à peu prÚs à armes égales. Un populisme de bon aloi, servi à satiété par le premier auquel répond le messianisme patenté du second.

Au niveau du PJD, c'est Mustapha Ramid qui tient en haleine les médias, puisant à chaque fois dans un registre populiste qui surfe sur des questions aussi diverses que l'homosexualité, le port du voile ou encore l'évangélisation. D'un autre cÎté, un animal politique comme le patron du PAM dispose des cartes lui permettant de maßtriser cette puissante orchestration médiatique.

Avant d’asseoir une autoritĂ© confĂ©rĂ©e par les urnes, le PAM a fait son succĂšs par les « unes », se forgeant une lĂ©gitimitĂ© cathodique entiĂšrement tournĂ©e vers la satisfaction de ses ambitions de pouvoir. Peu importe qu'il se trompe ou qu'il se contredise dĂšs lors que nul (ou presque) parmi les journalistes ne le souligne. De mĂȘme qu'il a sĂ©duit nombre d'intellectuels, de sportifs et de stars des annĂ©es de plomb (Salah El Ouadie ou encore Lahbib Belkouch) pour ne citer que ceux-lĂ , l’homme rĂ©ussit Ă  ĂȘtre apprĂ©ciĂ© de journalistes qui ont pourtant la rĂ©putation d’avoir le cƓur Ă  gauche.

Des pressions politiques ? Personne ne viendra vous dire ce que vous devez faire ou Ă©viter de faire. Il n’y a pas de note de service dans les couloirs sur la place Ă  accorder aux activitĂ©s d’El Himma, pour ne citer que lui. C’est beaucoup plus subtil que cela ; ça commence par des rĂ©ïŹ‚ exions du genre, aprĂšs un entretien avec un Pamiste : « Hier, tu y es allĂ© bien fort ! Tu ne l’as pas mĂ©nagĂ© pour l’interview ! » ou encore « Tu sais, il a fait un boulot remarquable Ă  Benguerir », sous-entendu tu devrais prendre ton camĂ©raman et faire un reportage sympa sur la rĂ©gion, parfois c’est encore plus compliquĂ© Ă  dĂ©crypter parce que tout se fait dans le non-dit, explique un journaliste de 2M. En tout cas, si la volontĂ© de contrĂŽler les mĂ©dias est tout Ă  fait naturelle chez un responsable politique, c’est Ă  la communautĂ© des dirigeants de mĂ©dias et aux journalistes de rĂ©sister Ă  cette pression.

Abdellatif El Azizi


Trois questions Ă ...

Nabil Benabdallah, PPS, journaliste et ex-ministre de la Communication

ACTUEL. Des syndicats qui portent plainte devant la Haca, des partis politiques qui accusent la tĂ©lĂ©vision de pratiquer un black-out mĂ©diatique sur leurs activitĂ©s, comment expliquer cette ïŹĂšvre soudaine ?

NABIL BENABDALLAH. Tout d’abord, il ne faut pas s’en offusquer mais noter au contraire que les citoyens, en tant qu’individus ou en tant que membres d’une formation politique ou syndicale, ont bien saisi l’opportunitĂ© qui s’offrait Ă  eux avec la mise en place de la Haca. Les textes fondateurs de cette instance donnent justement le droit Ă  tout individu de rĂ©clamer le droit Ă  l’antenne, comme ils rĂ©glementent le droit Ă  l’image.

PrĂ©sentations biaisĂ©es, Ă©missions orientĂ©es, collusion, complicitĂ© voire mĂȘme des enveloppes distribuĂ©es conïŹdentiellement, s’agit-il lĂ  d’un mauvais procĂšs que l’on fait aux journalistes ?

Quand un journaliste prĂ©tend faire de l’opposition en faisant dans l'information, il se trompe de mĂ©tier. Un journaliste doit se cantonner au rĂŽle d’informer, il a le devoir d’interpeller mais pas plus. Servir le public impose une obligation de neutralitĂ© et d'impartialitĂ©, je ne dis pas d’objectivitĂ©. Le journaliste qui prend position et se livre Ă  un journalisme partisan a-t-il les moyens d’en aviser explicitement sa cible Ă  chaque fois qu'il traite de sujets politiques controversĂ©s ou qu’il adopte une attitude partisane ? J’en doute.

Dans sa pratique, le grand dĂ©ïŹ auquel doit faire face le journaliste, c’est la conïŹ ance qu’il suscite chez ceux qu’il interpelle mais conïŹance ne veut pas dire connivence. Au cƓur du mĂ©tier d’informer, le mot-clĂ© c’est bien la conïŹance mais d’un autre cĂŽtĂ© les hommes politiques devraient faire plus conïŹance aux journalistes, aller vers eux de maniĂšre plus naturelle. Mais je trouve ce bouillonnement normal dans une sociĂ©tĂ© en pleine maturation.

Justement, les hommes politiques sont de plus en plus friands de télévision. Est-ce que la pipolisation de la vie politique explique cet amour inconsidéré pour le petit écran ?

Aujourd’hui, il est difïŹcile de faire de la politique sans passer par la tĂ©lĂ© ; un homme politique qui n’a pas compris cela sera fortement handicapĂ©. Les hommes politiques ne peuvent maintenant ignorer les mĂ©dias audiovisuels. Au Maroc, on peut se rĂ©jouir de cette multitude de radios qui ont permis d’ouvrir les dĂ©bats et la confrontation des idĂ©es entre Ă©lus et citoyens.

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