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RĂ©seaux sociaux :  Au royaume du blog
actuel n°123, vendredi 6 janvier 2012
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Le e-citoyen marocain prend de la graine et s’attaque à la politique. Liberté de ton, créativité, impertinence et diversité d’opinions. La scène blogoma/twittoma marocaine, encore embryonnaire, affiche un fort potentiel de croissance.

Hyperconnard, 7didane Lahrami, Big Brother, Larbi.org, @citizenkayen… des pseudos derrières lesquels se cachent (ou pas, quand ils choisissent de divulguer leur identité), les blogueurs / twittos marocains.

 Une communautĂ© virtuelle en effervescence, de plus en plus politisĂ©e, et qui gagne en visibilitĂ© depuis le Printemps arabe. Son domaine de prĂ©dilection ? Les « blogs » (page Internet oĂą l’on peut publier ses propres textes notamment) et les rĂ©seaux sociaux, principalement facebook et twitter.

 Cette nouvelle gĂ©nĂ©ration d’internautes hyperactifs est globalement jeune, opiniâtre, talentueuse et de diffĂ©rents bords politiques. Pour se prĂ©senter, 7didane plante le dĂ©cor avec beaucoup d’humour.

 Â«â€‰Je suis 7didane Lahrami, hĂ©ros mythique de notre enfance qui a ressuscitĂ© dans la peau d’un pirate des eaux virtuelles, et vogue depuis plus de quatre ans et demi sur ces mers. » Analysant l’essor du web 2.0 marocain, 7didane constate avec satisfaction la croissance exceptionnelle du nombre de lecteurs/suiveurs/spectateurs marocains en 2011.

 Â«â€‰On l’aura compris, je perçois cet espace, avant tout, comme une scène fantaisiste. Un bac Ă  sable un peu enfantin, innocent, qui peut ĂŞtre un terreau fertile pour des idĂ©es crĂ©atives. »

Pourtant, jusqu’en 2010, cet espace d’expression évolue de façon timide et les « idées créatives » concernent rarement la chose publique.

 Les premiers diffuseurs de contenus ne comptent guère plus d’une centaine de pionniers, gĂ©nĂ©ralement un peu « geeks » sur les bords et prĂ©curseurs d’Internet. L’on compte alors le « procrastinateur compulsif qui cĂ´toie la poĂ©tesse ayant ratĂ© sa vocation, l’ingĂ©nieur chroniqueur ou l’éditorialiste refoulĂ©, qui Ă©change avec le mĂ©decin expatriĂ© dĂ©sirant garder une fenĂŞtre ouverte sur son pays… », rĂ©sume 7didane. Bref, malgrĂ© la prĂ©sence de quelques prĂ©curseurs, le Net marocain ne paie pas de mine… jusqu’à un certain 20 fĂ©vrier 2011.

 

Nihilistes contre makhzeniens

A partir de cette date fatidique, la blogoma/twittoma s’enrichit de plusieurs nouveaux intervenants, venus renforcer le clan des cyber-militants actifs. Il est constitué de cadres, d’étudiants au Maroc et à l’étranger, de militants politisés ou non, de retraités, de journalistes, de l’élite du Net marocain, d’entrepreneurs du web, etc.

 Tout ce beau monde est galvanisĂ© par le nouveau vent de libertĂ© qui souffle sur le Monde arabe. Il n’hĂ©site plus Ă  commenter, analyser et critiquer la politique, y compris les dĂ©cisions royales. Dans ce melting pot, on distingue deux principaux profils.

 D’un cĂ´tĂ©, les « nihilistes » qui affichent un penchant presque « paranoĂŻaque » pour la critique, selon les dires de leurs dĂ©tracteurs. Les « nihilistes » leur rendent la politesse en les affublant du sobriquet de « makhzeniens », et les accusent de soutenir le système par aveuglement ou par opportunisme.

 Derrière ce tableau contrastĂ©, on distingue une infinitĂ© de nuances et quelques Ă©lectrons libres. Mais au final, ces chamailleries ne portent pas atteinte Ă  l’intĂ©rĂŞt mĂŞme du mĂ©dia, Ă  savoir faciliter le contact.

 Â«â€‰Pouvoir parler Ă  un ministre, un journaliste ou un blogueur connu n’est, par exemple, possible que sur twitter, grâce aux textes courts et concis qui encouragent Ă  rĂ©pondre », affirme le blogueur Hyperconnard.

 Sur les rĂ©seaux sociaux, il est possible d’interpeller des personnalitĂ©s comme Nabil Benabdellah ou Moncef Belkhayat, d’échanger des pics avec le journaliste Fahd Yata, ou encore d’assister Ă  des duels d’idĂ©es entre des blogueurs connus comme Big Brother et Larbi.org.

 C’est cette fraĂ®cheur et cette facilitĂ© de contact qui boostent la scène Internet marocaine. Ainsi, plusieurs initiatives concrètes ont vu le jour grâce aux blogueurs/twittos. Le « Week-end 3assir », organisĂ© par RĂ©da El Ourouba pour redorer le blason de Marrakech après l’attentat d’Argana, en est un bon exemple.

 Idem pour le collectif Mamfakinch qui publie 24h/24 l’actualitĂ© du 20-FĂ©vrier et parfois, des documents compromettants qui pointent du doigt des officiels. « C’est devenu un moyen gratuit de fournir une caisse de rĂ©sonance Ă  des points de vue qui ne trouvent pas leur place dans les mĂ©dias publics », explique Mehdi Lbadikho.

 

Comparaison n’est pas raison

En se positionnant en média alternatif, les blogs répondent à un besoin que les médias classiques, sclérosés par la ligne officielle et les vieux réflexes, sont incapables d’assouvir. Pour autant, les médias traditionnels ont commencé à rectifier le tir, comme l’explique Riad Essbai.

 Â«â€‰Nous avions commencĂ© Ă  parler de quatrième pouvoir bis, en rĂ©fĂ©rence Ă  la presse directement concurrencĂ©e. Mais le temps a montrĂ© que chaque mĂ©dia avait sa puissance et un rĂ´le Ă  jouer », pense-t-il. Ghali Bensouda va plus loin et affirme que les blogs ont bousculĂ© le champ mĂ©diatique et incitĂ© les mĂ©dias classiques Ă  ĂŞtre plus interactifs. A commencer par une prĂ©sence plus accrue sur le web.

 Mais cette force de frappe est loin d’égaler celle des blogueurs d’autres pays. Les plus emblĂ©matiques sont les Egyptiens et les Tunisiens. Leur impact a Ă©tĂ© concret, dans la mesure oĂą ces internautes ont Ă©tĂ© le fer de lance des rĂ©volutions.

 Leur audience y est plus importante que celle de leurs homologues marocains. MĂŞme si les blogueurs reconnaissent Ă  l’unanimitĂ© qu’Internet demeure un catalyseur et non l’instigateur des contestations.

 

Cour de récré 2.0

Pourtant, comme le rappelle Riad Essbai, le Maroc est le pays le plus connecté de la région. Le Royaume reste cependant dépourvu d’icônes. Car même si les autorités observent de près l’activité sur Internet, le web y est beaucoup plus libre et le blogging ne comporte pas de risques majeurs.

 Le blogueur Fhamathor rappelle, toutefois, l’affaire Fouad Mourtada et Mohamed Erraji, deux internautes emprisonnĂ©s bien avant le M20 pour, respectivement, « usurpation de l’identitĂ© du prince Moulay Rachid sur Facebook », et la publication d’un billet jugĂ© « attentatoire au respect dĂ» au roi ».

 Mais quoi qu’il en soit, la scène Internet marocaine reste très dynamique et diversifiĂ©e. Elle accueille des initiatives très intĂ©ressantes et osĂ©es, comme celles du CJDM (Cercle des jeunes dĂ©biles marocains) animĂ© par le très ironique Abou Lahab.

 Â«â€‰Le CJDM ? Il sert un peu Ă  tout : publier des billets d’humeur funèbres comme pour Fadwa Laroui, parfois des billets satiriques, mĂ©prisants ou moqueurs envers des personnes particulièrement Ă©nervantes comme Moncef Belkhayat, etc. », rĂ©sume Abou Lahab, qui regrette juste que la communautĂ© se prenne trop au sĂ©rieux. « ça ressemble presque Ă  une cour de rĂ©crĂ© d’école privĂ©e ! » D’école privĂ©e, peut-ĂŞtre, mais qu’est-ce qu’on y est libre et qu’est ce qu’on s’y amuse !

Zakaria Choukrallah

Influence-moi si tu peux !

« Influencer » en anglais : traduisez en français « celui qui influence ou faiseur d’opinion ». Ce terme a franchi les frontières et désigne une catégorie de blogueurs censés influencer l’opinion publique à travers leurs « postes ».

 Â«â€‰C’est un phĂ©nomène qui n’est pas propre Ă  Internet, ni au Maroc. Dans chaque communautĂ©, on trouve des personnes qui suscitent l’intĂ©rĂŞt des membres de la communautĂ© plus que les autres. A mon sens, un “influencer” doit rester honnĂŞte, intègre et mĂ©riter l’attention qui lui est prĂŞtĂ©e par ceux qui le follow (suivent) », explique RĂ©da El Ourouba.

 Riad Essbai perçoit les « influencers » comme de « fins orateurs » qui « encadrent une population spĂ©cifique ». Si certains personnages virtuels ont effectivement gagnĂ© le respect de la communautĂ©, la plupart « des influencers » sont autoproclamĂ©s, se limitant Ă  comparer leur score avec des outils en ligne de mesure d’audience, comme le « Klout ».

 Â«â€‰Comment est-ce que quelqu’un qui follow mille personnes et qui n’est suivi que par une petite centaine, ose mettre ”influencer“ dans sa bio ? », s’indigne Mehdi Lbadikho. 7didane conclut avec son sarcasme lĂ©gendaire : « L’influencer envisage le virtuel comme un annuaire professionnel quand ce n’est pas un carrĂ© sur un mur de propagande Ă©lectorale. L’influencer est, avant tout, un haut-parleur de l’ancienne gĂ©nĂ©ration », ou pour reprendre Lbadikho, quelqu’un qui fait du « personnal branding » !

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