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Cyclisme Les gloires oubliĂ©es de la « petite reine »
actuel n°37, samedi 6 mars 2010
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Le cyclisme marocain renaĂźt doucement de sa longue lĂ©thargie. Pourtant, ce sport Ă©tait bien plus populaire que le football. À l’approche du prochain Tour du Maroc, qui se dĂ©roule du 26 mars au 4 avril, retour vers les grandes annĂ©es du cyclisme.

DĂ©but janvier 2009, l’ancienne gloire du cyclisme national, Gandoura Lachhab, s’éteint Ă  Casablanca Ă  l’ñge de 65 ans. En avril de la mĂȘme annĂ©e, Mohamed Bahloul, cycliste de lĂ©gende, s’éteint Ă  son tour Ă  l’ñge de 93 ans. Ces deux dĂ©cĂšs surviennent quasiment dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Pourtant, il s’agit de deux champions qui ont marquĂ© les esprits et les pistes marocaines (et mondiales) des traces indĂ©lĂ©biles de leurs performances. Mais ils ne sont pas les seuls. Aujourd’hui, une lĂ©gende comme Mohamed El Gourch, le Lance Armstrong marocain trois fois champion du Tour du Maroc, est une ïŹgure tombĂ©e dans l’oubli, inconnue des nouvelles gĂ©nĂ©rations. ÂgĂ© de 80 ans, le vieux guĂ©pard continue de travailler pour vivre et ne recherche mĂȘme plus la reconnaissance de l’État. D’autres comme Mohamed Kaddour, Abdallah Nahly, BouchaĂŻb Belbouj, Mohamed AĂŻt Oufkir, Habib Belkadi, Mohamed Ghiat n’ont plus que leurs vieux albums de photos pour se rappeler une Ă©poque ou la bicyclette Ă©tait reine.

Revanche anticolonialiste

« À la ïŹ n des annĂ©es 1950, le cyclisme Ă©tait bien plus populaire que le football », fait remarquer Abdellatif ChraĂŻbi, journaliste qui Ă  couvert pour la radio vingt-et-une Ă©ditions du Tour du Maroc sur vingt-deux. « À l’arrivĂ©e, et sans exagĂ©rer, plus d’un million de spectateurs Ă©taient lĂ  pour accueillir un coureur de lĂ©gende comme El Gourch. MĂȘme dans les campagnes les plus reculĂ©es, tout le monde avait l’oreille collĂ©e sur son transistor pour suivre les exploits des coureurs marocains », poursuit le journaliste. À la veille de l’indĂ©pendance, ces victoires sportives avaient un goĂ»t de revanche sur l’ancien colonisateur. Les Marocains se sont vite passionnĂ©s pour ces athlĂštes, les seuls Ă  tenir tĂȘte (et Ă  vaincre) les coureurs occidentaux. Le vĂ©lodrome de Casablanca Ă©tait alors un endroit privilĂ©giĂ© pour les familles qui y passaient le week-end. Le Tour du Maroc, troisiĂšme meilleur tour cycliste dans le monde, Ă©tait un rendez-vous populaire qui avait l’avantage de rĂ©unir les ruraux admiratifs devant des athlĂštes aussi conïŹrmĂ©s.

Rendez-vous en 2012

« Les coureurs Ă©taient nombreux et venaient tous me voir pour rĂ©parer leur bicyclette. Il rĂ©gnait un vĂ©ritable esprit de compĂ©tition et tout le monde passait son temps Ă  amĂ©liorer son vĂ©lo achetĂ© pour quelques centaines de dirhams », se rappelle Lahcen Moudnib, rĂ©parateur cycliste. À la « Maison Bertin », sponsor de l’époque et fournisseur en vĂ©lo aujourd’hui tombĂ© en dĂ©suĂ©tude, on se rappelle avec nostalgie de la sortie des clubs oĂč plus de 300 cyclistes s’affrontaient pour obtenir le droit d’avoir une licence : « On faisait venir les vĂ©los et les accessoires de France. Tout le monde se fournissait chez nous », explique Noureddine Chami, le propriĂ©taire du magasin. De cet Ăąge d’or, rien ou presque n’a survĂ©cu. LaminĂ©e par les « guĂ©guerres » internes, l’opportunisme et le dĂ©sistement de grands sponsors comme la RĂ©gie des tabacs, la fĂ©dĂ©ration de cyclisme sombre Ă  partir de la ïŹ n des annĂ©es 80 dans une lĂ©thargie de prĂšs de deux dĂ©cennies. Ce n’est qu’en 2008 oĂč la donne commence doucement Ă  changer. À la faveur de ce lent rĂ©veil, le Maroc commence Ă  renouer avec les rĂ©sultats et compte dĂ©sormais un Abdelati SaĂądoune, vainqueur du Tour de Tunisie et d’excellentes performances en Afrique
 en attendant les JO de 2012. Mieux, le ministre de la Jeunesse et des Sports a choisi le cyclisme pour entamer le chantier de la professionnalisation des fĂ©dĂ©rations et relance le Tour du Maroc. Cependant, les anciennes gloires du cyclisme national ne sont pas encore rĂ©habilitĂ©es et continuent de souffrir du dĂ©sintĂ©rĂȘt mĂ©diatique et Ă©tatique. À travers une sĂ©rie de portraits, l’article que vous lisez tente de rappeler les rĂ©alisations de ces athlĂštes difïŹcilement Ă©galables ; histoire de faire revivre aux anciennes gĂ©nĂ©rations cet Ăąge d’or
 et de donner le goĂ»t des sprints et des brillantes Ă©chappĂ©es aux nouvelles gĂ©nĂ©rations !

Zakaria Choukrallah et Brahim Taougar

Mohamed El Gourch La légende

C’est le Lance Amstrong marocain, le Larbi Ben M’Bareck du cyclisme. Un coureur de lĂ©gende. Aujourd’hui, cet octogĂ©naire n’a rien perdu de sa vivacitĂ© et dirige une petite entreprise de semi-remorques. Mohamed El Gourch n’est pas peu ïŹ er de montrer ses photos avec les trois rois, qui lui ont donnĂ©, chacun Ă  leur tour, un Wissam. C’est mĂȘme le seul cycliste Ă  avoir reçu une distinction royale. Son palmarĂšs n’a jamais Ă©tĂ© Ă©galĂ©. FlorilĂšge : trois fois premier au Tour du Maroc (1960, 1964 et 1965), huit fois champion du Maroc, second aux Jeux olympiques de 1960... « Il faisait mĂȘme des pointes Ă  plus de 100 km/h, sur la sinueuse route du Tizi ntast » , se rappelle le journaliste Abdellatif ChraĂŻbi. Pourtant, rien ne prĂ©destinait ce « grand-pauvre » , comme il se dĂ©ïŹnit lui-mĂȘme, Ă  une carriĂšre aussi impressionnante. Nous sommes au dĂ©but des annĂ©es 1950, Mohamed El Gourch, alors ĂągĂ© de 12 ans, travaille chez un rĂ©parateur cycliste. Les coureurs cyclistes venaient y rĂ©parer leurs vĂ©los. « Leurs tenues et leur ïŹĂšre allure m’impressionnaient. je prenais une bicyclette Ă  l’insu du patron pour m’entraĂźner » , nous raconte-t-il.

En 1953, le jeune Mohamed dĂ©cide de s’offrir un vĂ©lo ordinaire qu’il customise lui-mĂȘme. Le jeune El Gourch voue dĂ©jĂ  une admiration sans borne Ă  la « petite reine » et ne cesse de s’amĂ©liorer. Une annĂ©e plus tard, il participe au Pedalo, une course de prospection. PremiĂšre participation et premiĂšre victoire ! El Gourch participe dans la foulĂ©e au circuit d’outre-mer oĂč il se classe troisiĂšme... sur 180 coureurs. Rapidement, le jeune espoir passe en premiĂšre division et participe au premier Tour international du Maroc indĂ©pendant : le Tour d’Égypte de 1957. IntrĂ©pide, le bouillonnant Casablancais refuse une entente avec les Égyptiens et dĂ©cide d’en dĂ©coudre, sans Ă©quipe, avec les meilleurs coureurs du monde. À l’arrivĂ©e, surprise : « Au classement gĂ©nĂ©ral j’étais deuxiĂšme avec un Ă©cart de 4 secondes. J’ai mĂȘme gardĂ© le maillot jaune 7 jours ! Gamal Abdel Nasser est venu me fĂ©liciter en personne.

À l’époque, les Égyptiens ne connaissaient mĂȘme pas le Maroc et nous appelaient les Marrakchis ! » , se rappelle-t-il avec nostalgie. De retour au bercail, il continue d’accumuler les victoires. Devenu un symbole du Maroc indĂ©pendant, il dĂ©chaĂźne les passions. Des centaines de milliers de spectateurs assistent Ă  ses prouesses. Ses passages sont encadrĂ©s par un important dispositif sĂ©curitaire. MalgrĂ© le succĂšs populaire, le champion dĂ©croche en 1970. « Je serai Ă©ternellement reconnaissant au public, mais j’en veux Ă  l’État qui ne s’est jamais rappelĂ© de moi. Et puis, je trouve honteux que la relĂšve n’ait jamais Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e. » En attendant, Mohamed El Gourch a inculquĂ© l’amour des braquets Ă  son plus jeune ïŹ ls (d’une fratrie de dix enfants), AbdelnaĂŻm. « Et pour ceux qui veulent s’entraĂźner avec moi, “marhba”, je fais chaque dimanche 200 kilomĂštres entre Casa et Benslimane ! » SacrĂ© El Gourch.

Mohamed Ghiat L’outsider d’antan

Il est l’un des rares survivants de la gĂ©nĂ©ration Mohamed El Gourch. Mohamed Ghiat a commencĂ© Ă  faire du cyclisme en 1956, au lendemain de l’indĂ©pendance. Coureur trĂšs sĂ©duisant Ă  l’époque, talentueux et qui tient tĂȘte aux plus grands, El Haj Ghiat, comme le surnomment aujourd’hui ses anciens camarades, n’a pourtant eu qu’une courte carriĂšre. En cause : son manque d’esprit de compĂ©tition malgrĂ© ses grandes qualitĂ©s. Le vieil homme coule aujourd’hui une retraite paisible aprĂšs avoir ïŹ ni sa carriĂšre en tant qu’arbitre national. MalgrĂ© son passage Ă©clair en professionnel, cet ancien champion du club CMC regrette cette Ă©poque oĂč les « coureurs Ă©taient comme des frĂšres ». « Pour moi, le cyclisme est mort en 1994, aprĂšs les changement survenus Ă  la tĂȘte de la fĂ©dĂ©ration » , explique-t-il. Depuis tout ce temps, Mohamed Ghiat observe mais reste insatisfait des rĂ©sultats actuels de nos coureurs.

Mohamed AĂŻt Oufkir Le provincial

Avant d’entrer dans le panthĂ©on des lĂ©gendes nationales du cyclisme, Mohamed AĂŻt Oufkir Ă©tait un petit coureur cycliste de province. Son premier vĂ©lo, il l’a achetĂ© pour la modique somme de 145 dirhams et pour des raisons pratiques : se rendre de chez sa tante, avec laquelle il habitait Ă  la campagne, jusqu’à Marrakech, oĂč se trouve sa famille. « C’était Ă©galement un objet ludique : je faisais des courses avec des coureurs amateurs de Moulay Brahim. L’objectif Ă©tait d’escalader la montagne pour manger un bon tagine. » Le jeune AĂŻt Oufkir est repĂ©rĂ© par un entraĂźneur qui lui conseille de se rendre Ă  Casablanca. « LĂ -bas, j’ai participĂ© Ă  la sortie des clubs, sorte de Kaddam Adahabi de l’époque oĂč je me suis classĂ© quatriĂšme. Le club de l’Association sportive de Casablanca a signĂ© un contrat avec moi et j’ai tout de suite commencĂ© Ă  gagner. » TrĂšs rĂ©gulier, coureur Ă©lĂ©gant, fair-play et modeste, il se classe toujours parmi les cinq premiers. L’épopĂ©e commence en 1980 oĂč le jeune AĂŻt Oufkir remporte 6 courses sur piste, puis le Tour de Tunisie de 1982 et enïŹn le championnat du Maroc devant Nejjari. Sans compter les multiples autres courses au Maroc et Ă  l’étranger oĂč il se classe toujours parmi les premiers. Pourtant, un Ă©vĂ©nement dans sa carriĂšre participera Ă  l’éloigner des pistes : la fĂ©dĂ©ration pensait (Ă  tort, une enquĂȘte le prouvera ensuite) qu’il avait trichĂ© et voulait le dĂ©choir de son titre de champion du Maroc en 1982. Mohamed AĂŻt Oufkir, qui a hĂ©ritĂ© de l’intransigeance des gens de la province du Haouz, est blessĂ© dans son amour propre, il s’envole pour les Émirats en 1982 oĂč il entraĂźne l’équipe nationale locale. À son retour, il reprend son travail aux Eaux minĂ©rales d’Oulmes oĂč il entraĂźne, jusqu’à ce jour, l’équipe de l’entreprise.

Mustapha Afandi L’entraüneur

Cet ancien coureur de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, celle de Nejjari, est rĂ©putĂ© pour n’avoir pas la langue dans sa poche. Une « grande gueule » qui en a longtemps voulu Ă  la fĂ©dĂ©ration de cyclisme Ă  cause de sa lĂ©thargie avant de se voir aujourd’hui propulsĂ© entraĂźneur de l’équipe nationale. Enregistrant d’excellents rĂ©sultats, notamment en Afrique : l’équipe A est aujourd’hui en tĂȘte de sĂ©rie de l’Africa Tour et l’équipe B est arrivĂ©e deuxiĂšme face aux Sud-Africains, les maĂźtres actuels des pistes. Le tour du Maroc a Ă©tĂ© relancĂ© depuis 5 ans et on compte enïŹn un vĂ©ritable champion marocain : Abdelati SaĂądoune, sacrĂ© meilleur sportif 2009. Mais l’entraĂźneur rebelle ne compte pas s’arrĂȘter en si bon chemin. L’ancien champion du Maroc, junior en 1976, cherche aujourd’hui le rĂ©sultat europĂ©en et vise les JO de 2012. Afandi rĂȘve d’un vĂ©ritable Tour du Maroc, en 12 Ă©tapes, comme le Tour de France
 et comme naguĂšre celui organisĂ© au Maroc. Celui qui Ă©tait le meilleur coureur arabo-africain en 1985 se rappelle des annĂ©es 1980, oĂč le Maroc disposait de 20 coureurs, « tous capables de gagner » . Mais pour redorer le blason du cyclisme, il faut rĂ©habiliter l’ancienne gĂ©nĂ©ration, selon ce coureur, un des rares Ă  avoir dĂ©butĂ© sa carriĂšre trĂšs jeune Ă  l’ñge de 12 ans. « La relĂšve est lĂ  et perçoit de bons salaires, mais pour construire, il faut se rappeler des anciens coureurs avant qu’ils ne meurent tous, explique l’entraĂźneur. Ce sport Ă  beaucoup donnĂ©, bien plus que le foot, mais n’a jamais rien reçu » , regrette-t-il.

Houcine Wagas Le roi de la « vitesse »

« Regardez : j’ai gravĂ© sur le plĂątre du plafond les anneaux olympiques » , montre Houcine Wagas, ancienne gloire des pistes du vĂ©lodrome pendant les annĂ©es 1970. Aujourd’hui, « l’Haj », possĂšde une droguerie rue Rahal El Meskini Ă  Casa, Ă  deux pas du cafĂ© oĂč se rĂ©unissent les anciens champions du vĂ©lo. MalgrĂ© ses 70 ans, il tient la forme et se rappelle avec nostalgie la pĂ©riode de 1967 Ă  1974 oĂč il dominait dans l’épreuve de vitesse. Wagas roulait pour le club français du COC, mais se rendait chaque jour Ă  son bureau de la municipalitĂ© pour travailler. Le sport ne nourrissait pas son homme, mais tous ces coureurs ne vivaient que pour leur passion. Chaque week-end, des courses Ă©taient organisĂ©es : des allers-retours « classiques » entre les villes de Rabat, Casa, El Jadida et KĂ©nitra, mais surtout des Ă©preuves de poursuite amĂ©ricaine sur les pistes, sa spĂ©cialitĂ©. « À l’époque, le public venait en famille au vĂ©lodrome. C’était un vĂ©ritable spectacle car en plus du sport, les organisateurs tenaient le public en haleine avec des dĂ©monstrations Ă  moto » , raconte l’ancien champion Ă  l’allure encore imposante. Si l’ambiance Ă©tait bon enfant, l’esprit de compĂ©tition Ă©tait bien au rendez-vous. « Sur la piste, c’était chacun pour soi. On se bagarrait Ă  coup de pompes Ă  vĂ©lo ! » , se remĂ©more-t-il. Mais cela n’affectait aucunement les rapports fraternels entre les coureurs. Houcine Wagas se rappelle ainsi du pĂ©riple devant mener l’équipe marocaine du Royaume jusqu’en Libye
 par la route ! « Nous Ă©tions Ă  bord d’une fourgonnette Peugeot 403. Chemin faisant, on s’entraĂźnait, on mangeait le poulet prĂ©parĂ© par El Gourch et on dormait le soir dans les auberges. C’était une autre Ă©poque. »

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